Ladistinction entre le tutoiement et le vouvoiement (ou voussoiement, ou en Suisse romande vousoiement) est un concept grammatical familier aux locuteurs de langues indo-européennes (sauf dans le cas de l'anglais moderne, et dans certaines langues nordiques comme l'islandais).Il s'agit d'une opposition entre deux deuxièmes personnes (servant à

Cette séquence sur les Fleurs du Mal de Baudelaire a été réalisée par Christian FERRE, agrégé de lettres modernes, pour ses élèves de 1 ère L du Lycée Mistral à Avignon. Elle correspond à un travail effectué en début d’année et présente un apprentissage progressif de la lecture analytique et du commentaire littéraire Baudelaire Les Fleurs du Mal Problématique Comment l'évocation de la femme dans Les Fleurs du Mal révèle-t-elle des aspects essentiels du lyrisme de Baudelaire, notamment de son déchirement entre le spleen » et l' Idéal »? Objectifs Histoire littéraire. Genres et registres - Définir la poésie lyrique et approfondir l'étude du registre lyrique - Découvrir la singularité du lyrisme de Baudelaire à travers l'évocation de la femme dans les Fleurs du mal - Étudier l'architecture d'un recueil/livre de poèmes. Situer une oeuvre dans son contexte. Méthodologie - Mener l'étude d'un poème lyrique à l'aide des outils d'analyse appropriés - Consolider les savoirs techniques, versification et rhétorique figures de style, pour les mettre au service de la construction du sens ; - Consolider la méthodologie de la lecture analytique et du commentaire. Évaluations • Formative rédiger la présentation de Parfum exotique » • Sommative devoir type Bac preparation - Rédaction d'une réponse à une question portant sur un corpus de poèmes 1h La chevelure », Les Fleurs du mal Le serpent qui danse », Les Fleurs du mal Un hémisphère dans une chevelure », Le Spleen de Paris - Rédaction de l'introduction et d'un axe du commentaire du Serpent qui danse » l'éloge de la femme. Devoir sur table 2h. Durée 16 heures. 1Page 2 and 3 I. PLAN DE LA SEQUENCE Séance 1 Page 4 and 5 I - Découverte du poème - À prePage 6 and 7 d'autres sensations, olfactives et Page 8 and 9 contexte? - Qu'est-ce que la présePage 10 and 11 marques de la civilisation. - L'adjPage 12 and 13 poète s'adresse à cette femme avePage 14 and 15 Séance 4 L'Invitation au voyagPage 16 and 17 • En vertu de cette relation entrPage 18 and 19 Conclusion Le thème du voyage appPage 20 and 21 fusion avec la femme, comme la voloPage 22 and 23 Introduction Le sonnet est construiPage 24 and 25 Synthèse • Une beauté moderne iPage 26 and 27 Séance 7 Synthèse l'architectuPage 28 and 29 ville, la révolte contre Dieu et l

traductionqu'implique le dans le dictionnaire Français - Français de Reverso, voir aussi 'impliquer',impolitique',impratiqué',impolitiquement', conjugaison, expressions idiomatiques
Les artistes sont souvent amenés à travailler avec divers spécialistes des techniques nécessaires à la réalisation de leurs œuvres. Dans certains cas, il s’agit de véritables collaborations créatives. Se pose alors la question de l’auteur, autrement dit de l’attribution à un artiste de la paternité d’un travail qui est largement collectif. Une enquête sur trois œuvres d’artistes contemporains permet de mettre en lumière les tensions et conflits qui peuvent naître de cette situation, mais aussi les voies par lesquelles ces tensions et conflits peuvent être limités ou résolus. Sauvageot A., 2020, Le partage de l’œuvre, Essai sur le concept de collaboration artistique, Paris Éditions L’Harmattan. Les défis de l’innovation dans le contexte de l’art contemporain L’art contemporain est de plus en plus souvent contraint d’importer des technologies parmi les plus sophistiquées, tant du point de vue de la nature des matériaux que de son process. Face au défi de l’innovation, l’artiste peut en effet difficilement éviter d’avoir recours à des compétences qui lui sont très généralement étrangères, qu’il s’agisse de savoirs qui ont beaucoup évolué – la gravure par exemple – ou des apports des nouvelles technologies – le numérique, la robotique, l’intelligence artificielle, entre autres. De tels apports ne sauraient intervenir sans orienter tangiblement la conception de l’œuvre telle qu’elle a été pensée initialement, de même que sa concrétisation, voire sa scénarisation. Toutes incidences qui font de l’artiste, comme le souligne Pierre-Michel Menger, un professionnel à part entière et non pas un créateur éthéré, soumis aux seules exigences du talent qui lui serait dévolu. Les études sociologiques, fouillant in situ l’œuvre et les acteurs qui la conduisent – de sa conceptualisation jusqu’à sa réalisation – ont illustré l’incroyable fourmilière dont sa fabrication est issue. Manager autant que créateur, l’artiste se doit en effet de nouer de nombreuses collaborations, que celles-ci soient d’ordre institutionnel, médiatique ou technologique. Si les artistes reconnaissent un certain partage des tâches, de nombreuses questions cruciales se posent néanmoins en quoi ces collaborations contribuent-elles à réorienter leur projet ? Peuvent-elles conduire à une redéfinition de celui-ci ? Comment les artistes vivent-ils cet empiètement sur leurs prérogatives d’auteur ? Se pose en effet, la question de la paternité de l’œuvre, même s’ils sont bien peu enclins à en partager l’autorité. Une étude récente Le partage de l’œuvre » Cette étude n’entend pas réduire à néant la créativité des artistes – tant s’en faut – mais examiner au plus près la nature et le poids des collaborations qu’implique tout accomplissement artistique. Il ne s’agit pas d’un tour d’horizon voué à des généralisations hâtives mais d’une focalisation sur la réalisation de trois œuvres précises signées par trois artistes différents dont la notoriété dans le domaine de l’art contemporain international est acquise. Virgile Novarina ESA/CNES Des entretiens soutenus ont été réalisés avec d’une part, ces trois artistes relevant de lieux et de registres esthétiques différents, d’autre part avec les collaborateurs ayant contribué de manière significative à leur œuvre. Il s’agit de Miquel Barceló à propos des vitraux réalisés en tandem avec le verrier Jean-Dominique Fleury dans la chapelle Sant Pere de la cathédrale de Palma de Majorque 2006-2007, Eduardo Kac à propos de son œuvre Télescope Intérieur, réalisée en partenariat avec Thomas Pesquet lors du séjour de celui-ci au sein de la Station Spatiale Internationale Mission Proxima, 2017 et Céleste Boursier-Mougenot à propos d’offroad, une œuvre présentée en 2014 au Musée des Abattoirs de Toulouse avec, entre autres, Guilhem de Gramont, constructeur. Trois artistes donc et trois œuvres qui ont nécessité un montage institutionnel et une collaboration complexe – ce qui ne veut pas dire nécessairement conflictuels – avec des professionnels de compétences diverses. Très différents dans leur démarche et leur positionnement dans le contexte de l’art contemporain – ce qui renforce l’intérêt de cette étude – ils ne sont pas pour autant sans partager quelques points communs. Outre leur appartenance à une même génération, chacun d’entre eux cultive une approche que l’on pourrait qualifier de pluridisciplinaire, multipliant l’exploration de matériaux et de techniques très diversifiés. Tous trois partagent également un dénominateur commun quant à leur prédilection pour toutes les formes du vivant – proximité primitive avec l’animal chez Miquel Barceló jusqu’à la tentation transgénique chez Eduardo Kac et Céleste Boursier-Mougenot pour qui plantes, animaux et objets banals peuvent excéder leur nature. L’inégal accès des rôles et des statuts De cette étude résultent quelques constantes qui donnent à réfléchir. Les rôles, lors de la présentation du projet ont le plus souvent un contour bien défini c’est l’artiste et lui seul qui énonce le projet tel qu’il l’a conçu. C’est là son rôle de concepteur, de créateur, qui ne peut être remis en cause sous peine de détruire la base sur laquelle repose le partenariat et de fait le projet initial ne sera jamais discuté de front. Il est posé comme un énoncé, un acte de droit dont la légitimité ne peut être remise en cause. Mais, en réalité, la pratique de coopération se développe de manière endogène, bien davantage dans le cours de l’action que sous la contrainte de règles qui lui seraient extérieures. Dès que l’on fouille les interactions qui se jouent dans l’espace collaboratif, on se rend compte que les rôles sont souvent redéfinis par les pratiques elles-mêmes. La manière essentielle par laquelle l’artiste instaure son autorité s’inscrit dans ses prises de décision. Généralement établie pour la durée limitée de la réalisation d’un projet, une collaboration rassemble des individus disparates qui le plus souvent ne se connaissaient pas au préalable et qui vont devoir conjuguer leurs savoir-faire dans un contexte qui porte sa part d’aléas et d’incertitude. Dans un délai très court, chaque journée consiste à résoudre les problèmes que le déficit d’une définition initiale rigoureuse ne manque pas de soulever – quelques fois bénins, quelques fois plus sérieux au point d’invalider l’œuvre telle qu’elle a été préconçue par l’artiste. La réalisation collective se présente ainsi comme une suite de tâtonnements dont les résultats nécessitent d’être validés ou non. Si l’exposé des difficultés et de leur possible résolution se font de manière concertée, impliquant parfois toute l’équipe qui entoure l’artiste, seul celui-ci, pesant le pour et le contre lorsqu’il n’est pas d’emblée convaincu, est à même de prendre la décision, quitte à devoir revenir sur celle-ci. Seul l’artiste, est légitime pour ces décisions qui seront irréfutablement historicisées en relation au nom propre de l’auteur » comme l’écrit François Deck. Si la prise de décision peut être précédée par de nombreuses tentatives de résolution des difficultés et intervenir à la suite d’une série de concertations, elle peut aussi intervenir de manière péremptoire. C’est d’un geste souverain que l’artiste peut déclarer son œuvre terminée, ce qui fait basculer la collaboration dans un décisionnisme qui clôt la coopération. Les affres de la réputation et l’assignation de l’œuvre La réputation de l’artiste, assurée par lui-même ou par l’ensemble des dispositifs intermédiaires, se doit de mettre en avant un nom – le sien – associé aux œuvres qu’il authentifie, à l’exclusion de ceux qui, en retrait, ont collaboré à leur réalisation. Le principe du renom, de la notoriété ne souffre pas la reconnaissance de la division du travail. Comme l’écrit l’historienne de l’art Isaline Bouchet L’économie artistique est fondée sur l’échange d’œuvres d’art à auteur unique. Tant que l’architecture physique et sociale des espaces consacrés à l’art demeure le cadre dominant des pratiques artistiques, le co-autorat ne peut guère se percevoir autrement que comme une entrave à la sorte d’individualisme possessif sous-jacent à la notion d’autorat… ». Toute œuvre artistique se doit d’être soumise à des procédures de légitimation. Celles-ci sont principalement de deux ordres, d’une part, l’accompagnement de différents discours instaurateurs déclarations d’intention, réflexions du créateur, prescriptions des galeristes, des commissaires, des critiques…, d’autre part, son discours sur l’œuvre a en lui-même une valeur de prescription et tend à se faire autoréférentiel. Les artistes, concernant leur œuvre, se doivent en effet d’établir le sens qui peut ou doit lui être donné. Par l’originalité du concept qu’il met en avant, l’artiste impose son nom sur le marché de l’art. La légitimation de l’œuvre d’art passe par son assignation à un auteur qui, dans le contexte du marché de l’art, s’accompagne mal du pluriel, sauf s’il s’agit bien entendu d’un duo – tel Pierre et Georges – qui fonde leur notoriété sur leur indistinction. La signature atteste l’unicité et l’authenticité de l’œuvre, proclame son individuation, sa subjectivité, la présence physique de l’auteur dans son œuvre qui engage sa postérité. Quand bien même, certains artistes s’insèrent dans une démarche réflexive en se réclamant, par exemple de pratiques collaboratives revendiquées comme telles, peu d’entre eux accèdent à la starisation qu’impose le marché de l’art concurrentiel. D’inévitables frustrations versus un sentiment d’enrichissement collectif Si les collaborations sont souvent sources d’enrichissement, elles génèrent aussi des désillusions qui peuvent prendre la forme de frustrations. Elles sont inévitablement un lieu de tensions, voire de conflits, un lieu où se confrontent les tutoiements et la convivialité avec l’égotisme autoritaire personnalisé par la présence de l’artiste. Si la coopération occasionnelle prend en effet aisément la forme d’un partage convivial, elle se transforme souvent avec l’apparition d’un sentiment d’instrumentalisation. Entre collaboration et prestation de service la confusion peut s’instaurer et s’accompagner d’un sentiment d’injustice. Chez les informaticiens le glissement s’opère souvent. Ils peuvent avoir l’impression de travailler un peu à égalité avec l’artiste et même considérer que l’œuvre n’aurait pu exister sans l’appareillage numérique qu’ils ont mis en place même s’ils sont conscients que celle-ci n’existerait pas non plus sans le concept qui l’a initiée. Les frustrations généralement non dites s’accompagnent d’un sentiment d’injustice refoulé qui peut naître de l’appropriation radicale de l’œuvre par l’artiste, alors même qu’il y a eu entière coopération, voire une délégation des taches, au cours de sa réalisation. Mais les tensions et les conflits se vivent en situation, seuls les souvenirs heureux, à l’exception de quelques rancœurs tenaces, demeurent et s’inscrivent dans la mémoire d’un engagement collectif. Le sentiment qui prévaut est celui d’avoir vécu un enrichissement par l’échange des idées, des compétences, la mise en commun des comportements et personnalités de chacun. Le transfert d’expériences et de références est souvent mentionné et ce sont parfois les incompétences des uns qui enrichissent les compétences des autres face à la nécessité de dépasser les obstacles. Une entraide mutuelle s’instaure. Les récits des moments d’amitié et d’entraide peuvent bien sûr, masquer les non-dits – l’appropriation a posteriori par les artistes de ce qui a été fait dans une fièvre commune, les sautes d’humeur et les propos humiliants, etc. Mais ce qui n’est pas dit ou juste évoqué en sourdine, tient moins au sacrilège qu’occasionnerait un effritement de la félicité de l’œuvre, qu’à une sorte de solidarité dans laquelle chacun s’est engagé et qu’il est impensable de ruiner dans sa charge symbolique. Si chacun préfère faire abstraction de ses récriminations, c’est parce que le récit d’une collaboration réussie grandit bien davantage que des propos mitigés assimilables à des mesquineries. Bouchet I., 2004, Parcours d’un duo et d’un collectif d’artistes », Plastik, 2004, n°4. Crédits images en CC Flaticon Freepik, geotatah, Virgile Novarina ESA/CNES, monkik, Eucalyp Letutoiement est plutôt à situer dans un cadre éthique que le philosophe Martin Buber a partiellement décrit. Dans son ouvrage « Je et Tu » ( 1923), il indique comment le tutoiement situe l’échange au niveau d’une rencontre authentique et égalitaire, sans masque ni parade. Bien entendu, les psychothérapeutes savent par expérience
Tout d'abord, vous devrez acheter un kit de conversion. Cela devrait coûter environ 300 £ plus TVA. Ensuite, la cloison aura besoin d'une intervention chirurgicale pour accueillir le collecteur d'échappement du Ford Transit diesel. Et le tunnel de transmission devra également être modifié afin de dégager le carter du démarreur. Un tranchage et un découpage supplémentaires sont nécessaires pour retirer le support moteur côté conducteur conduite à droite, qui est remplacé par le nouveau support moteur fourni dans le kit de conversion. Le kit de conversion comprend également un nouveau carter de volant moteur et un adaptateur de manchon de boîte de vitesses. Selon le type de moteur, vous devrez peut-être également installer un ventilateur électrique. Une certaine fabrication peut également être nécessaire pour un raccordement d'échappement en fonction du type de tuyau de descente d'échappement monté sur le collecteur du moteur Transit. Il convient également de noter que le compromis pour la meilleure consommation de carburant du Ford Transit diesel est la perte d'une grande partie du couple à bas régime. Lorsque vous vendez, vous pouvez également constater que le moteur Ford Transit n'est pas la conversion la plus populaire et cela affectera la valeur de revente.
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Un jeudi après-midi en unité de soins de longue durée. Le psychologue est venu prendre des nouvelles de Madame Solange S., résidente alitée qui présente des troubles démentiels, mais qui a conservé certaines capacités de jugement critique. Une aide soignante passe la tête par la porte, et annonce on va bientôt venir te changer, Soso». Madame S. dit alors au psychologue je n’aime pas qu’on m’appelle Soso ça n’est pas respectueux». Les abus de familiarité du personnel soignant envers les résidents sont essentiellement rencontrés en pédiatrie et en gériatrie. Si la familiarité est en général adaptée dans le premier cas, elle est très souvent abusive dans le second, et s’apparente à une forme de maltraitance. Elle ne doit donc pas nous laisser indifférents. Nous allons essayer ici de décrire les formes de cette familiarité, d’en identifier les causes, d’en repérer les dangers, et de proposer des moyens pour la limiter. Mais avant cela, il paraît indispensable de préciser ceci il s’agit ici de stigmatiser un certain nombre de comportements abusifs, mais certainement pas le personnel gérontologique à qui il arrive de les produire. On verra qu’en général ces comportements ne sont pas imputables aux seuls individus, mais également et principalement aux cultures dans lesquelles ils évoluent, ainsi qu’à leurs conditions de travail. Que celui qui, travaillant auprès des personnes âgées, et voulant rester chaleureux, ne s’est jamais, sans s’en rendre compte, comporté trop familièrement avec l’une d’entre elles, leur jette la première pierre… LES PRINCIPALES FORMES DE LA FAMILIARITÉ Le tutoiement est sans doute la marque de familiarité la plus répandue. On notera qu’il y a plusieurs formes de tutoiement, selon qu’il est censé exprimer la proximité affection, camaraderie, intimité, etc.; ou la distance supériorité, condescendance, mépris… L’usage du prénom, voire même d’un diminutif est en général indissociable du tutoiement. Parfois ce sont de petits noms » qui sont employés ma jolie, ma petite puce, mon lapin, ma chérie… », sans parler des mémé, papi… ». Le ton utilisé à l’égard des résidents âgés est fréquemment celui qu’on emploierait plutôt à l’égard de proches qu’à l’égard de résidents d’une trentaine d’années par exemple, manifestant tantôt la séduction, la sécheresse, l’énervement, l’autorité… Globalement, on pourrait dire que ce ton participe d’une certaine infantilisation du résident. L’espace de vie intime du résident est souvent traité par le soignant comme s’il en était usager au même titre il ne frappe pas avant d’entrer, il manipule arbitrairement les objets personnels… Le corps même du vieillard est à l’occasion le lieu de manifestations affectives hors de propos tapes affectueuses, caresses dans les cheveux ou sur les joues… La vie passée du résident peut faire l’objet d’incursions indiscrètes. Ainsi j’ai pu entendre une animatrice, a priori titulaire d’un Diplôme Universitaire de Gérontologie lancer à une résidente très digne de plus de quatre-vingt-dix ans vous avez bien dû la lever, la jambe, quand vous étiez jeune !». Des propos attendris sont tenus devant le résident concerné comme s’il s’agissait d’un bambin ou d’un chiot il est trop mignon ! elle est adorable ! quel coquin !»…. Les taquineries plus ou moins déplacées s’apparentent rapidement à des brimades, surtout quand leur initiateur veut se faire valoir auprès de l’assistance présente. Le personnel se sent moins engagé dans la réalisation de ses promesses, ainsi que dans la ponctualité de ses interventions. Des choix sont faits à la place du résident, indépendamment de ce qu’il peut exprimer, comme si on savait mieux que lui ce dont il a vraiment besoin ou envie. On pourrait sans doute trouver encore bien d’autres formes de familiarité, plus ou moins dommageables pour les résidents. Le principe qui préside à la plupart de ces comportements, c’est que le personnel a tendance à glisser, au contact de la population âgée et encore plus de la population âgée démente, d’un rapport professionnel à un rapport personnel très fortement teinté d’affectivité positive ou négative. LES CAUSES DE LA FAMILIARITÉ Bien des facteurs peuvent contribuer à l’émergence des comportements mentionnés ci-dessus souvent actifs simultanément, ils ont de plus tendance à se renforcer mutuellement. D’abord, il peut s’agir pour le personnel de rechercher une relation affective avec le résident, même si les moyens utilisés s’avèrent maladroits, voire contre-productifs. On peut alors se demander ce qui origine cette recherche. Il est vrai que le personnel a ses propres besoins affectifs, et qu’ils sont nettement plus importants pour certains que pour d’autres. Mais dans le domaine précis de la gérontologie, les soignants sont confrontés à la grande misère physique, émotionnelle, affective, et mentale des résidents, misère qui ne peut manquer d’émouvoir ceux qui en sont les témoins quotidiens, et les incitera à apporter des compensations affectives à ceux qui en sont victimes le résident paraîtra moins malheureux, et le soignant souffrira donc moins. Egalement, le spectacle de cette misère renvoie le soignant à ses propres vulnérabilité et finitude, ainsi qu’à celles de ses proches il aura alors besoin pour lui-même de relations affectives avec les résidents, mais aussi avec ses collègues afin de lutter contre l’angoisse qui l’étreint. Enfin, le soignant se sent souvent coupable à l’égard du résident de ne pas le guérir, de ne pas satisfaire tous ses besoins, de l’importuner ou de le faire souffrir lors des soins…, et il cherchera alors à se faire pardonner en donnant des gages d’affection. Sur un versant plus sombre, la familiarité peut être agressive recherche de pouvoir, besoin de rabaisser l’autre ou de l’humilier pour mieux se valoriser soi-même, disposition perverse à détruire l’autre en niant son droit au respect, désir de vengeance inconscient à l’égard de figures parentales… Et, tout simplement, il y a très souvent au fond de cette agressivité, le désir, ici encore inconscient, de punir celui qui fait souffrir le soignant en lui imposant le spectacle du malheur, en le confrontant à ce qu’il risque de devenir lui-même, en le mettant en échec, et en requérant des soins pénibles à administrer. Sans compter l’envie, déjà plus consciente, de faire payer à certains leurs révoltes opposition aux soins, coups, morsures, injures, cris incessants, dispersion des excréments… La familiarité n’est parfois qu’un symptôme du conformisme de certains soignants elle fait partie de la culture de l’équipe qui les intègre, et, soit ils l’adoptent sans réflexion comme allant de soi puisqu’elle existe; soit ils s’en accommodent pour ne pas risquer d’être exclus du groupe. Il est vrai que certains résidents réclament une certaine familiarité de la part des soignants, soit qu’elle corresponde effectivement à leur culture personnelle, soit qu’ils aient un intense besoin de réassurance affective. Mais plusieurs erreurs sont alors facilement commises par le personnel il dépasse pour ces résidents le niveau de familiarité attendu; il le généralise à des résidents qui n’ont pas la même demande; il ne rétablit pas les limites indispensables, que le résident ne discerne pas toujours très bien, entre les relations d’ordre privé et celles d’ordre professionnel. Dans le même ordre d’idées, certains résidents imposent aux soignants une familiarité plus ou moins agressive tutoiement, indiscrétions, insultes…, qui va dégrader les barrières morales que le professionnel se doit d’interposer entre le client et lui. Il peut arriver également que la familiarité du personnel soit induite par un transfert sur les résidents des relations avec les parents et grands-parents. Malgré les explications qui précèdent, une question subsiste pourquoi le personnel gérontologique se permet-il d’aller au-delà de ce que seraient ses attitudes à l’égard de résidents plus jeunes par exemple des cancéreux quarantenaires en stade terminal? En effet, les causes invoquées ci-dessus ne suffisent pas pour expliquer les débordements. Certains freins devraient empêcher ces causes potentielles de donner lieu à des abus réels. Or ces freins ne semblent pas exister face à la personne âgée. A ce phénomène on peut proposer au moins cinq explications. D’abord, la vieillesse est fortement dévaluée dans notre culture occidentale moderne. Le grand âge et la mort sont obscènes, et les qualités valorisées sont celles de la jeunesse. Le vieillard est plus ou moins clairement considéré comme une sous-personne encombrante qui va payer leurs retraites, qui va s’occuper d’eux, qui va prendre en charge leurs frais de santé ? qui ne mérite pas les mêmes égards que les jeunes. Ensuite, dans le milieu gérontologique, une culture du retour en enfance progressif du vieillard reste implicitement dominante, malgré le démenti apporté aux thèses scientifiques de la rétrogenèse, et bien qu’il soit évident qu’on ne peut confondre quelqu’un qui a toute la vie devant soi, avec quelqu’un qui a eu une vie amoureuse, sexuelle, sociale, parentale, civique, professionnelle… On va donc avoir tendance à traiter le vieillard avec aussi peu de respect que l’enfant, sur un mode essentiellement affectif. Et puis, les institutions gérontologiques proposent en général un accueil de longue durée, et le temps y grignote lentement, comme dans les couples, les égards, la discrétion, les pudeurs… Insensiblement, sans qu’on s’en rende compte, on franchit les frontières de l’inacceptable. Les cohortes actuelles de vieillards souffrent également d’un préjugé tenace selon lequel leurs membres sont nécessairement conviviaux, bons vivants, et ne s’embarrassent pas de formalités dans leurs relations en ce temps-là on savait s’amuser et on ne se compliquait pas la vie !». Pourtant, même si cela est en partie vrai pour les catégories socio-professionnelles les moins favorisées, ces générations sont beaucoup plus marquées par un sens aigu du respect d’autrui, et par conséquent du respect qu’ils peuvent en attendre. Enfin et surtout, le vieillard est vulnérable, voire sans défense. Il est livré plus ou moins totalement à l’équipe soignante. Non seulement il n’a pas grand monde auprès de qui se plaindre, mais souvent il n’en a plus la possibilité physique, ou sa parole est disqualifiée une fois qu’on l’a souvent trop rapidement étiqueté dément ». Je pense à deux exemples, qui dépassent nettement le cadre de la familiarité, mais sont très révélateurs cet ancien ASH qui comptait amuser son auditoire en racontant comment, vingt ans plus tôt, il était venu annoncer avec un collègue, à une vieille dame acariâtre qu’il voulait adoucir, que l’équipe avait débattu de son cas et avait voté la mort; ou ce fait divers concernant une résidente grabataire démente qu’on n’a pas crue quand elle disait qu’un homme venait dans son lit, et qui s’est avérée avoir contracté la syphilis depuis son entrée dans l’institution… Toutes ces données font leur travail inconscient dans l’esprit de certains soignants, qui par ailleurs seraient pour la plupart horrifiés si on leur faisait prendre conscience de certains de leurs abus. LES DANGERS DE LA FAMILIARITÉ Le premier danger pour le résident, ainsi que l’évoque notre exemple initial Soso », c’est d’entamer son estime de soi. Le vieillard voit déjà celle-ci assaillie régulièrement dégradation de son corps dans son apparence et son fonctionnement, mise à l’écart du monde professionnel, dévalorisation de sa tranche d’âge dans la culture dominante, mise sous tutelle, dépendance, réduction ou même disparition de la liberté de choix autrement dit, de l’autonomie avec en particulier une institutionnalisation généralement imposée… Le rôle de l’équipe soignante devrait en particulier comporter une mission de renarcissisation du résident, c’est-à-dire de restauration de l’image dégradée qu’il a de lui-même. Or, tout ce qu’il va vivre comme abus de familiarité va opérer au contraire dans le sens d’un surplus de détérioration de cette image. Ensuite, le vieillard qui ne peut se défendre contre les abus va se sentir d’autant plus vulnérable, et peut réagir par une anxiété plus ou moins lourde, de manière continue ou par accès. Également, comme on l’a vu, certaines formes de familiarité débouchent sur une non-reconnaissance des besoins ou envies pourtant exprimés par les résidents, ce qui va par principe à l’encontre de leur bien-être puisque ces besoins et envies ne seront pas satisfaits. La familiarité est aussi nuisible indirectement aux résidents qui n’en sont pas bénéficiaires, quand ils sont indûment délaissés au profit des favoris. Un autre danger, plus sournois, guette le résident c’est d’adhérer complètement aux formes de familiarité qui lui sont proposées, participant activement à la relation fusionnelle recherchée par le soignant, ce qui va créer chez lui une dépendance affective d’autant plus forte qu’il n’a guère d’autres objets d’attachement dans son entourage, et qu’il se sait déjà dépendant matériellement du personnel. Les conséquences peuvent en être néfastes refus des soins émanant d’autres soignants, état dépressif lié aux absences ou au départ du soignant élu, etc. Mais les dangers liés aux excès de familiarité concernent également le personnel lui-même. Ainsi, en dévalorisant les résidents par des excès de familiarité, le soignant ne se rend pas compte qu’il dévalorise son propre travail, et donc lui-même. Il participe ainsi inconsciemment à la dégradation de son image de soi en tant que professionnel, alors qu’il a déjà à souffrir du déficit d’estime attaché au milieu gérontologique. Le soignant peut également ressentir une lourde culpabilité s’il lui arrive de prendre conscience d’être allé trop loin. Et puis il est nécessairement confronté aux conséquences de ses abus de familiarité envers le résident, au travers des réactions de celui-ci syndrome de glissement, opposition, agressivité, mais aussi avidité affective sans fond… Le problème est qu’en général il ne réalise pas que ces comportements sont pour une part induits par les siens propres. Enfin, le soignant risque lui aussi de trop s’investir dans la relation au résident, et donc de supporter d’autant moins bien de le voir souffrir et finalement mourir. Pour finir, on ne manquera pas d’évoquer la souffrance que peut provoquer chez les familles la familiarité des soignants envers leur proche. En effet, elles vont d’abord se sentir dépossédées de l’intimité qu’elles avaient entretenue avec leur parent. Ensuite, elles ne manqueront pas d’être blessées, voire humiliées à la place de leur proche en cas d’abus constaté, avec parfois en plus la culpabilité de ne rien faire pour y mettre fin Si je réagis, ne se vengeront-ils pas sur lui en mon absence ? Et s’ils me disent de le reprendre, que vais-je en faire ?… ». LES PRINCIPES À NE PAS OUBLIER La première chose à faire face aux abus, c’est de ne pas commettre l’erreur de les amalgamer à des formes acceptables, voire souhaitables de familiarité. En effet, beaucoup de résidents ont des besoins affectifs à l’égard du personnel, que ce soit simplement par tempérament, par solitude, ou pour être rassurés quant aux intentions de ceux dont ils dépendent. Sans compter qu’une raréfaction des manifestations de familiarité habituelles peut être ressentie par le résident comme un rejet songeons en particulier aux résidents oligophrènes ou psychiatriques qui vivent en institution depuis plusieurs dizaines d’années. Le soignant a lui aussi besoin en général d’introduire un minimum d’affectivité, et donc de proximité, dans sa relation avec le résident, afin de ne pas se vivre comme un simple instrument institutionnel, et de donner un sens humain à sa pratique. Quant aux familles, elles apprécient d’observer que leur proche attire la sympathie du personnel. Donc, il y a de la bonne familiarité, indispensable à l’épanouissement des différents intervenants. Il va alors s’agir de fixer les limites entre la bonne et la mauvaise familiarité. Il faut d’abord comprendre que ces limites vont dépendre du résident concerné chaque individu est singulier, et doit donc être considéré comme tel. Ainsi, celui-ci refusera toute forme de familiarité, celui-là voudra être tutoyé mais sera vigilant quant à tout éventuel manque de respect, tel autre encore cherchera à se faire totalement materner, avec un brin de masochisme. Par ailleurs, le résident est singulier, mais encore en évolution, et cela devra également être intégré par exemple, il cherchera à augmenter la familiarité du personnel en phase de décompensation, mais voudra revenir à l’état antérieur après sa guérison. Il faudra donc en permanence évaluer les besoins du résident. Mais ces besoins ne sauraient être automatiquement satisfaits. Il revient aux soignants de ne jamais dépasser les limites qu’imposent, non seulement et avant tout le simple respect, mais encore les règles déontologiques en vigueur dans les professions et l’institution concernées. Parmi ces dernières, il est bon de souligner plus particulièrement que toute forme de favoritisme est proscrite, dés lors qu’elle désavantage objectivement certains résidents par rapport à d’autres. Également, le soignant doit veiller à ne pas générer chez le soigné une trop grande dépendance affective. LES DISPOSITIFS D’AIDE AUX SOIGNANTS On conviendra, au vu de ce qui précède, que la tâche va être ardue pour le personnel, d’identifier jusqu’où il doit et peut aller dans le domaine de la familiarité. Il est donc indispensable de l’y aider. Pour ce faire, il y a bien sûr d’abord la formation, initiale et continue, qui mettra en garde le soignant contre les différentes formes d’abus, l’aidera à comprendre les mécanismes psychiques qui y concourent, le sensibilisera aux risques associés, et lui fera assimiler les principes à mettre en œuvre pour les éviter. Une telle formation doit nécessairement comporter un volet de réflexion quant à sa propre pratique. La hiérarchie du soignant doit rester disponible pour aborder ce thème avec ceux qui en font la demande ou sont suspectés d’abus. Il est souhaitable que la démarche se veuille pédagogique, la sanction restant le dernier recours. Le soignant peut également rencontrer le psychologue de l’institution en entretien individuel, s’il prend conscience spontanément ou non de déraper dans sa pratique. Le psychologue l’aidera à comprendre ce qui lui arrive et à trouver des solutions, en dehors de tout jugement. Les groupes de parole régulés par un psychologue peuvent également permettre d’aborder ce problème de façon collégiale, sans qu’intervienne la moindre dimension hiérarchique. Les participants bénéficient de l’expérience de leurs confrères, et les solutions conçues ensemble sont beaucoup mieux assimilables que celles imposées, ou même simplement proposées par la hiérarchie. En pratique, si un abus est identifié, on peut envisager le processus suivant un groupe de parole est organisé sur un thème permettant d’évoquer le type d’abus rencontré, sans que le soignant concerné, bien entendu présent, soit désigné, donc stigmatisé cette étape peut être sautée s’il y a urgence; en cas de persistance du problème, le soignant est convoqué à un entretien par sa hiérarchie, qui lui explique en quoi il fait erreur, et lui propose de rencontrer le psychologue en entretien individuel. Si le soignant est volontaire, il a un ou plusieurs entretiens avec le psychologue, qui l’aide à traverser cette passe difficile; si rien n’a suffisamment changé, la hiérarchie peut en dernier recours envisager la sanction. Il serait cependant souhaitable qu’elle se concerte avec le psychologue, qui peut identifier d’autres solutions ou aider à limiter les effets négatifs de la sanction. On voit qu’une véritable révolution culturelle reste à mettre en place dans les établissements gérontologiques pour éviter les abus de familiarité envers les résidents. Elle passera nécessairement, non pas par la stigmatisation des soignants, mais par leur formation et leur accompagnement.
Thèmesabordés. Milieu hospitalier, analyse de pratique tutoiement, vouvoiement, article L1110-2 du Code de la santé publique, médecin, code de déontologie médical, décret n 95-1000 du 6 septembre 1995, relation soignant soigné, MAS maison d'accueil spécialisé, approche linguistique, liens de parenté d'amitié de camaraderie Parce que je suis régulièrement en contact avec de nouveaux expatriés, PVTistes ou contrats VIE, en les accueillant dans les locations meublées à Montréal que LM Montréal propose, je vois souvent leur joie d’arriver enfin au Canada, au Québec, à Montréal, de voir l’aboutissement de leur projet qui, pourtant, ne fait que commencer pour eux. Leurs premiers pas à Montréal s’accompagnent régulièrement d’une série de questions sur les façons de faire les choses au Canada et au Québec. L’idée de ce guide est née de ces rencontres. Il vise à compiler les réponses aux questions qui me sont régulièrement posées par les expatriés que j’ai accompagnés ou croisés à leur arrivée à Montréal, mais aussi par les personnes que j’ai croisées par hasard lors de mes voyages à l’extérieur du Canada. Ce guide se veut une boîte à outils où vous trouverez une solution ou une piste de solution pour répondre à vos questions, à vos interrogations ou à vos inquiétudes. Il vise à vous aider à prendre une décision éclairée, faire une démarche nécessaire, ou encore éviter une déception, un échec ou une erreur qui pourrait vous coûter cher lors de votre intégration au Québec. Ce guide n’a pas la prétention d’être exhaustif ni de tout expliquer sur le Québec. Il n’émet pas non plus d’opinion juridique de quelque nature que ce soit. Il est plutôt une présentation des principales étapes et démarches à considérer pour optimiser la réussite de votre intégration, sans entrer dans le détail qui est toujours spécifique à chaque personne. Enfin, il met l’accent sur les principales différences qui caractérisent les façons de faire au Québec par rapport à certains autres pays francophones, sans toutes les nommer il y en a tellement ! Les 17 thématiques suivantes sont abordées dans ce guide, chacune d’elles ayant plusieurs pistes de solution ou outils à disposition. Voici ce que cet article vous réserve Être autorisé à résider sur le territoire canadien avant d’atterrir au CanadaCommencez vos démarches à l’avanceNe sous-estimez pas le budget à prévoir pour votre demandePensez à faire appel à un avocat spécialisé en droit de l’immigration Vérifiez la durée de validité de votre visa Règle d’or à retenirAdaptez votre CV et votre lettre de candidature au marché nord-américainAdaptez votre lettre de candidaturePensez à adapter votre CVVos accomplissements extra-curriculum sportif, associatif, etc. Règle d’or à retenirSoyez proactifve dans votre recherche d’emploiIdentifiez les principales entreprises de votre secteur d’activitéPensez à solliciter votre réseau Créer votre réseau québécoisUtilisez les réseaux sociaux pour vos démarchesLes agences de placement Les sites de recherches d’emploiSolliciter des rencontresLes suivis à vos envois de candidatureRègle d’or à retenirEntrevue et monde de travail très informelPréparez-vous pour une entrevue !Percevez l’entrevue comme un échange d’informations. Pas de question d’ordre personnel Le tutoiement au travailPercevez vos collègues comme de potentielles amie rémunéré toutes les 2 semainesRecevoir votre salaire NET Les 2 niveaux d’imposition Règle d’or à retenir Ne soyez pas trop sélectif pour votre 1er emploi québécoisRecommencer à zéro et faire ses preuvesMarchés de l’emploi québécois et canadien très actifsL’occasion d’un changement de carrièrePrévoir un budget de subsistance suffisantRègle d’or à retenir Do you speak English?L’anglais à MontréalLe piège …Règle d’or à retenirLa reconnaissance professionnelle de vos diplômesLes ordres professionnels au Québec Les exigences requises pour exercer votre activité professionnelleLes cours à suivreLes coûts d’une reconnaissance professionnelleRègle d’or à retenirAdaptez-vous au système éducatif québécoisLe système d’éducation scolaire québécois et sa terminologieLes écoles publiques ou les écoles privées, selon votre budgetLes écoles anglophonesTravail requis pendant la durée des coursApprendre par cœur »Le coût des livresRègle d’or à retenirLouez un appartement à Montréal Le vocabulaire locatif québécoisPensez aux différentes alternatives pour vous loger à MontréalAppartement non meubléAppartement semi-meublé La location meublée à MontréalLa colocationCritères à considérer lors de votre recherche d’appartementsLe montant du loyerVos déplacements l’hiver Stationnement en hiverVous avez un bébé ou un jeune enfant ?Les animaux domestiquesLe quartier de MontréalMontréal ou le reste du Québec ?Soyez vigilant .. à l’insalubrité !Soyez vigilant à la fraude !Règle d’or à retenirAchetez un bien immobilier à MontréalLe financement de la propriétéVotre shopping auprès de institutions bancairesLes étapes à suivre pour investir en immobilierLes dépenses prévisibles de tout propriétaire au QuébecRègle d’or à retenirAssurez-vous de monter votre historique de crédit dès votre arrivée au QuébecQuand commencer à monter votre historique de crédit ?Payez toutes vos factures avant leur échéance Utilisez une carte de créditPensez à faire un petit prêt personnelRègle d’or à retenirAvoir une assurance médicale privée le temps de …Inscrivez-vous à la RAMQAttente de plusieurs semaines … Trouvez une assurance médicale privéeCouverture de l’ensemble de vos besoinsRègle d’or à retenirSoyez patient avant de trouver un médecin de familleLa difficulté de trouver un médecin de familleLes alternatives dans l’attente d’un médecin de familleLes pharmaciensLes CLSC Centres locaux de services communautairesInfo santé en composant le 811Les cliniques d’accès rapides Les urgences des hôpitaux À ne pas confondre !Règle d’or à retenirFamiliarisez-vous avec le magasinage »Bonjour / Hi ! Ajoutez les taxes sur tous vos achats !Et le pourboire!Dans un restaurant avec service à table Dans un barChez le coiffeurAu chauffeur de taxiAu livreurseAttendez-vous à réapprendre à faire votre épicerie !Règle d’or à retenirAyez conscience de vos obligations hivernalesHabillez-vous de façon adaptée !Respectez les exigencesÉquipez votre voiture pour l’hiver !Règle d’or à retenirLes meilleures façons de se déplacer au Québec et à MontréalLe coût des transportsTrouvez son chemin à MontréalAllez-vous coté Est ou côté Ouest de Montréal ?Règle d’or à retenirN’oubliez pas non plus… Ne sous-estimez pas le coût de la vie au QuébecN’apportez pas vos appareils électriques au Canada ! Adaptez-vous à un nouveau rythme de vie Repensez vos habitudes socialesRègle d’or à retenirPour conclure Être autorisé à résider sur le territoire canadien avant d’atterrir au Canada S’expatrier est souvent le résultat d’un long processus. La 1ère étape est de chercher à obtenir l’autorisation de résider sur le territoire canadien. Les règles de résidence temporaire travail, étude, visite et permanente immigration au Canada sont multiples et varient selon votre intention. Assurez-vous de faire la démarche correspondant exactement à votre intention et à votre situation familiale. Par exemple, êtes-vous célibataire ou souhaitez-vous vous expatrier en couple et avec vos enfants ? Commencez vos démarches à l’avance N’attendez pas la dernière minute pour commencer vos démarches de demande de visa ou d’immigration. La constitution de votre dossier et le traitement de votre dossier par les autorités compétentes peuvent être plus longs que prévus. La constitution de votre dossier requiert notamment la collecte d’une série d’informations ainsi que la préparation d’un formulaire de demande de permis ou d’immigration. Par exemple, la collecte d’information peut inclure vos empreintes digitales et votre photo aussi appelées données biométriques », vos exigences médicales, la preuve que vous bénéficiez d’un soutien financier, la preuve de l’absence de casier judiciaire, la traduction de certains documents en français ou en anglais, etc. Selon votre emploi du temps et votre situation géographique, la collecte de l’ensemble de ces informations peut être longue … et coûteuse. Prévoyez le temps nécessaire pour faire ces démarches. Ensuite, lorsque vous aurez déposé votre demande complète auprès des autorités compétentes, les délais de traitement de votre demande par ces derniers peuvent être longs. Ils varient non seulement selon le type de demande que vous faites, mais aussi selon votre pays d’origine. Ne sous-estimez pas le budget à prévoir pour votre demande Prévoyez également un budget pour la constitution et la soumission de votre dossier de demande de visa ou d’immigration. Selon le cas, les demandes peuvent aller de plusieurs centaines de dollars canadiens à plusieurs milliers de dollars. Par exemple, la simple collecte des informations demandées par le gouvernement canadien peut s’avérer coûteuse. Pensez notamment aux frais impliqués pour répondre aux exigences médicales dans votre pays ou encore aux frais de traduction en français ou en anglais des documents exigés. Ensuite, vous allez devoir payer des frais pour chaque demande de visa ou d’immigration que vous allez faire. Les frais d’une telle demande commencent vers 100 $ par demande et varient selon la nature et le nombre de personnes concernées par la demande par exemple, êtes-vous un expatrié célibataire ou avez-vous une famille ?. Pensez à faire appel à un avocat spécialisé en droit de l’immigration Si besoin, faites appel à un avocat spécialisé en droit de l’immigration au Canada pour vous aider dans vos démarches. Les conseils d’un professionnel peuvent être précieux dans des situations complexes. Aussi bienveillant que puisse être votre meilleur ami ou voisin, ne vous fiez pas à ses conseils ils pourraient vous coûter cher. Adressez-vous aux professionnels experts sur le sujet, qui connaissent les différentes demandes ou procédures applicables et non pas seulement un type particulier de demande. N’engagez pas non plus le premier avocat que vous trouverez sur les pages jaunes ou sur Google. Pour trouver un avocat, consultez le site du Barreau du Québec – Bottin des avocats ou – si vous préférez un avocat dans votre pays – l’ordre professionnel des avocats de votre pays. N’hésitez pas à demander à l’avocat que vous contacterez son mode de tarification facture-t-il au taux horaire ou par forfait ? et, le cas échéant, son taux horaire ainsi qu’une estimation des honoraires potentiels pour votre dossier. Soyez vigilant, les honoraires d’un avocat peuvent monter très vite. Si l’avocat que vous avez sélectionné facture à l’heure, demandez-lui régulièrement le montant des honoraires déjà engendrés ainsi qu’une facturation régulière et non pas seulement à la fin du dossier. Cela pourrait vous éviter toute mauvaise surprise ! Au Québec, le cabinet d’avocats Nadia Barrou est spécialisé en droit de l’immigration et est très reconnu. Vérifiez la durée de validité de votre visa Vérifiez la durée de validité de votre visa vous autorisant à voyager, travailler ou à étudier au Canada afin de connaître la date d’expiration de votre visa. Si vous envisagez rester plus longtemps que la date d’expiration de votre visa, assurez-vous d’effectuer les démarches de renouvellement du visa ou d’obtention d’un nouveau visa suffisamment à l’avance, bien AVANT la date d’expiration du visa en cours, pour ne pas être sur le territoire canadien sans autorisation. Si votre visa expire avant votre départ du Canada et avant d’avoir reçu un nouveau visa, vous risquerez alors d’être expulsé du pays ! Autant éviter cette situation ! Règle d’or à retenir Soyez avisée les demandes de visa ou d’immigration peuvent être une étape exigeante, longue et coûteuse. Ne la sous-estimez pas ! Ne sous-estimez pas non plus l’appel à un professionnel si votre situation est complexe. Adaptez votre CV et votre lettre de candidature au marché nord-américain Un des défis des expatriés à Montréal est de savoir s’adapter au marché du travail nord-américain. La rédaction d’une lettre de candidature ou d’un CV est différente en Amérique du Nord par rapport à certains autres pays francophones. En tant qu’expatrié, vous devez penser à modifier votre lettre de candidature et votre CV pour augmenter vos chances d’obtenir un emploi à Montréal. Adaptez votre lettre de candidature Dans votre lettre de candidature, mettez l’accent sur vos compétences et habiletés, sur ce que vous pouvez apporter à l’entreprise que vous démarchez, plutôt que de parler de vos connaissances. Votre futur employeur est plus intéressé par ce que vous savez faire que par les connaissances que vous avez. Il y a quelques temps, j’ai reçu une lettre de candidature d’un étudiant français qui cherchait un stage à Montréal. Elle était bien rédigée … mais ne correspondait pas aux attentes du marché du travail en Amérique du Nord. Voici pourquoi. Pour les fins de notre exercice, je la reproduis ici en la rendant naturellement anonyme Étudiant français en Master Management … en France, je souhaite présenter ma candidature pour un stage de 4 à 6 mois au sein de Compagnie Co. En 2017, j’ai effectué un semestre d’études en logistique à l’École X. J’ai acquis des connaissances sur les procédures douanières ainsi que sur le transport national canadien. Ainsi, j’aimerais mettre à profit ces connaissances, en réalisant un stage au sein d’un transitaire international tel que Compagnie Co. Lors de ma dernière expérience professionnelle chez Enterprise A, transitaire spécialisé, j’ai acquis des connaissances sur les exportations en cross-trade. Le suivi des expéditions au départ de…, m’a permis d’acquérir de nombreuses compétences et notamment la maîtrise des privilégié des fournisseurs internationaux, des compagnies maritimes et des clients de Enterprise A, cette expérience professionnelle m’a permis de développer mes connaissances en commerce international et en transport maritime. Grâce à ces acquis, je pense correspondre aux attentes de Compagnie ailleurs, l’exigence des clients, les particularités de chaque pays et la gestion simultanée de plusieurs dossiers m’a permis de devenir rigoureux, organisé et réactif. » Cette lettre illustre plusieurs erreurs d’approche La lettre est trop centrée sur l’étudiant et non sur l’entreprise visée. Une façon de montrer l’intérêt porté à l’entreprise visée serait de dire par exemple J’ai visité le site internet de Compagnie Co j’ai noté que … et cela m’intéresse beaucoup pour les raisons suivantes … ». La lettre mentionne que l’étudiant a développé ses connaissances en commerce international. Cela est très bien pour l’étudiant, mais les avantages qu’en retire la Compagnie Co n’est pas suffisamment mis en valeur. Il aurait été plus pertinent de dire en quoi et comment les connaissances acquises par l’étudiant seront utiles pour la Compagnie Co. Par exemple, il serait pertinent de dire Avec les connaissances acquises chez Entreprise A, je suis en mesure d’aider Compagnie Co à traiter rapidement les dossiers relatifs à… ». Insistez sur la façon dont vous pouvez aider l’entreprise que vous approchez ce n’est pas l’entreprise qui doit vous aider en vous donnant un emploi, c’est à vous de démontrer comment vous pouvez aider l’entreprise à répondre à l’un de ses besoins. Les arguments apportés par l’étudiant pour démontrer sa rigueur, sa réactivité et son côté organisé sont peu convaincants. Il aurait été préférable que l’étudiant précise dans sa lettre une situation succincte à laquelle il a été exposé afin de mettre en valeur ses habilités. Par exemple, l’étudiant aurait pu indiquer le délai de réponse qui lui était accordé pour répondre à ses clients, le nombre de dossiers qu’il devrait traiter en même temps, etc. Un exemple concret et précis est plus révélateur qu’un simple qualificatif. Si vous n’avez pas encore d’expérience professionnelle, utilisez des exemples tirés de votre vie personnelle. Vous pouvez par exemple dire Mère de 3 enfants scolarisés, j’ai appris à être organisée et ponctuelle afin que … » ou encore Je suis membre de l’équipe de baseball de mon village depuis 4 ans, et j’ai donc appris à travailler en équipe pour atteindre les objectifs fixés et me dépasser… ». Vous pouvez également indiquer que vous n’avez pas encore d’expérience dans cette industrie ou le domaine d’activité concerné, mais que vous avez des qualités d’organisatrice, de coordonnatrice, d’écoute, de performance, etc., qui vous permettront d’aider Entreprise A. L’important est d’illustrer chacune de vos forces avec un exemple concret, quel qu’il soit, pour que votre potentiel employeur soit convaincu de votre capacité à effectuer le travail requis. Si vous répondez à une offre d’emploi, assurez-vous d’illustrer avec un exemple concret la façon dont votre candidature répond à chacune des exigences du poste. N’hésitez pas à consulter le site d’Emploi Québec pour des conseils de rédaction de votre lettre de candidature. Pensez à adapter votre CV On a souvent tendance à utiliser le même CV pour toutes nos demandes de candidature. Pourtant, les expatriés plus que tout autre personne doivent aussi penser à modifier leur CV. Pourquoi ? Parce que vos références professionnelles ou relatives à votre cursus scolaire et universitaire ne sont probablement pas connues au Québec. Lorsque vous mentionnez le nom de votre école, décrivez-la en quelques mots car il est fort probable que votre interlocuteur ne la connaisse pas. Par exemple, au lieu de mentionner seulement l’ école X », dites plutôt école X, école spécialisée en domaine d’activité… en pays» ou école X, la plus réputée dans ce domaine en… », etc. De façon similaire, lorsque vous mentionnez le nom d’une entreprise pour laquelle vous avez travaillé, décrivez-la succinctement puisque votre interlocuteur ne la connaît probablement pas non plus Entreprise Y, entreprise familiale belge spécialisée dans… » ou encore Entreprise Z, entreprise de… employés, détenant des bureaux dans… pays». Ces informations permettent à la personne qui lira votre CV de mieux comprendre votre expérience. Ne mentionnez pas votre date de naissance, ni votre statut marital dans votre CV. Ne joignez pas non plus de photo à votre CV il doit être neutre de toute information relative à votre âge, religion, statut marital, apparence physique, etc. Enfin, sachez qu’un potentiel employeur consacre très peu de temps à lire votre CV souvent moins d’une minute. Apprenez à vous démarquer, non pas par l’apparence de votre CV, mais par son contenu. Pour des informations générales sur la rédaction d’un CV, n’hésitez pas à consulter le site d’Emploi Québec. Vos accomplissements extra-curriculum sportif, associatif, etc. Outre vos accomplissements professionnels, n’hésitez pas non plus à mentionner vos accomplissements extra-curriculum accomplissement sportif, associatif, etc.. Faites-vous partie d’une équipe de sport ex votre équipe de football n’a perdu aucune de ses… dernières rencontres ? Avez-vous une passion ex photographier les papillons, être un inconditionnel de Marcel Proust, etc. ? Faites-vous partie d’une association ? Faites-vous du bénévolat ? Avez-vous fait quelque chose d’insolite ex le tour du monde à vélo ; la publication de 2 livres, etc. ? Dans l’affirmative, n’hésitez pas à l’indiquer. Les accomplissements personnels démontrent une grande partie de votre personnalité votre persévérance, votre capacité à travailler en équipe, votre concentration, l’atteinte d’objectifs, etc. Règle d’or à retenir Apprenez à rédiger votre candidature de façon convaincante pour un interlocuteur ne connaissant pas votre environnement. Soyez proactifve dans votre recherche d’emploi En tant qu’expatriés, comprendre le marché du travail à Montréal va forcément requérir un effort supplémentaire. Voici quelques pistes pour vous familier avec votre nouvel environnement. Identifiez les principales entreprises de votre secteur d’activité Un des 1ers aspects de votre expatriation est de commencer à identifier les principales entreprises de votre secteur d’activité à Montréal ou au Québec. Une recherche générale sur Google est une bonne approche de départ. Consultez également le site d’ lequel vous donnera une liste des principales entreprises par secteur d’activité. Il n’est pas exhaustif mais il est certainement un très bon point de départ. Visitez les sites internet de ces entreprises et familiarisez-vous avec celles de votre choix. Pensez à solliciter votre réseau Sollicitez votre réseau famille, amis, connaissances, contacts, LinkedIn, etc. pour les postes à pourvoir ou les potentielles pistes à suivre dans leur entourage. Faites-leur savoir que vous cherchez un emploi dans tel ou tel domaine. Une personne ne peut pas vous aider si elle ne connaît pas vos intentions. Demandez-leur s’ils connaissent telle ou telle personne, telle ou telle entreprise, etc. et chercher à obtenir le plus d’informations possible sur ces entreprises. Cela s’appelle le réseautage » au Québec. Créer votre réseau québécois Commencez à créer votre réseau québécois même si vous n’êtes pas encore au Québec. Faites des recherches sur des groupes Facebook au Québec pour lesquels vous avez un intérêt. Par exemple, trouvez les groupes de personnes pratiquant le football à Montréal ou encore les groupes de littérature, de photographie, de canoë-kayak, etc. Devenez membre de ces groupes pour commencer à connaître leurs univers, leurs activités, etc. Faites également des recherches Google sur les associations québécoises pour lesquelles vous êtes sensibles association d’aide aux personnes en difficulté, association de soutien aux personnes âgées, association de protection de l’environnement, association de personnes atteintes de telle ou telle maladie, etc.. Cette première recherche vous permettra de connaître ce qui est disponible à Montréal ou au Québec. Puis, lorsque vous arriverez au Québec, pensez sérieusement à faire quelques heures de bénévolat par semaine ou par mois au sein de ces associations. Le bénévolat est très commun et c’est une très bonne façon de commencer à tisser des relations avec des québécois, à s’intégrer dans la culture québécoise. Utilisez les réseaux sociaux pour vos démarches Commencez par soigner votre profil dans chacun des réseaux sociaux pour lesquels vous avez un compte. Les futurs employeurs vérifieront probablement votre profil Facebook, LinkedIn et autres. Assurez-vous de ne pas avoir de photos compromettantes, déplacées, osées, etc. Abonnez-vous aux pages Facebook des entreprises de votre secteur d’activité. C’est une excellente façon d’apprendre à connaître l’entreprise, ses projets actuels, ses enjeux, etc. Si vous décrochez une entrevue avec un représentant de cette entreprise, vous serez alors mieux équipée pour répondre à certaines questions et surtout aussi pour poser vous-même des questions sur l’entreprise. Selon votre secteur d’activité, pensez à créer ou à améliorer votre profil LinkedIn. LinkedIn est un média social professionnel » il est un excellent outil pour savoir si l’une de vos connaissances est en relation avec un représentant de telle ou telle entreprise. Vous y trouverez aussi des postes à pourvoir. N’hésitez pas à contacter les personnes qui postent des offres d’emploi sur LinkedIn pour avoir plus d’informations sur le poste à pourvoir. Cela démontre notamment que vous préparez sérieusement votre candidature. LinkedIn est gratuit mais offre aussi des services payants. Les agences de placement Pensez aussi à faire appel à des agences de placement, spécialisées dans votre domaine d’activité. Consultez notamment Agences de pour connaître les agences de placement par région et par domaine d’activité. Contactez-les pour connaître les postes disponibles. N’hésitez pas à leur poser des questions sur le type de candidature généralement recherché, les critères souvent exigés, l’échelle salariale, etc. Les sites de recherches d’emploi Pensez également à vérifier les sites de recherches d’emploi. Voici les principaux Jobillico Solliciter des rencontres N’hésitez pas à demander à rencontrer ou à discuter avec une représentante des entreprises pour lesquelles vous aimeriez travailler. Et ce, qu’il s’agisse d’un contact direct ou indirect c’est-à-dire le contact de votre famille / ami / voisin, etc. ou encore une personne avec laquelle vous n’avez aucun lien. De façon générale, les gens sont disposés à aider d’une façon ou d’une autre. Expliquez à cette personne votre démarche, comment vous avez trouvez ses coordonnées et proposez-lui une rencontre téléphonique de quelques minutes pour vous permettre de mieux connaître l’entreprise. Ne demandez pas à la personne de vous parler de l’entreprise pour laquelle elle travaille en des termes généraux cela pourrait l’incommoder et lui faire perdre son temps. Préparez plutôt une liste de questions précises sur l’entreprise et pertinentes pour vous. Par exemple, demandez quelles sont les principales valeurs de l’entreprise, quels sont les principaux départements de l’entreprise, les points forts de l’entreprise ou ses enjeux, les façons de travailler au sein de son département, etc. Les suivis à vos envois de candidature Enfin, faites des suivis à vos envois de candidature. Osez appeler la personne à qui vous avez envoyé une candidature. Demandez-lui par exemple si elle a bien reçu votre candidature. Profitez-en pour lui poser des questions sur le poste à pouvoir, sur le processus de sélection, la date à laquelle les résultats de sélection seront communiqués, etc. Démontrez votre intérêt pour le poste mais attention à ne pas devenir harcelant. Il n’est pas rare que les entreprises ne répondent pas aux candidatures non sélectionnées. Règle d’or à retenir Osez frapper aux portes ! Entrevue et monde de travail très informel Une chose qui surprend souvent les expatriés francophones est le caractère souvent très informel d’une entrevue et des milieux de travail. Bien sûr, une attitude et une tenue professionnelles sont appréciées, sans toutefois aller outre-mesure. Préparez-vous pour une entrevue ! N’allez-pas à une entrevue comme vous allez à une rencontre sociale. Une entrevue est l’ultime occasion de convaincre l’employeur potentiel que vous êtes la meilleure personne pour le poste. En d’autres termes, vous devez être en mesure de bien vendre vos compétences. Faites des recherches sur l’entreprise avant d’aller à une entrevue il est important de démontrer que vous connaissez raisonnablement l’entreprise concernée et aussi, dans une certaine mesure, l’industrie. Par exemple, ayez une idée de la taille de l’entreprise, du nom de sa directrice ou de son directeur / PDG, de ses principaux concurrents, etc. Surfez sur le site internet de l’entreprise pour collecter des informations. Si vous connaissez des personnes qui travaillent dans cette entreprise, n’hésitez pas à les contacter pour leur poser quelques questions sur l’entreprise. Par exemple, demandez-lui quelle est l’ambiance de travail, les horaires de travail, les forces de l’entreprise, ses projets actuels si bien sûr ils sont publics, etc. Connaissez également vos propres forces, votre motivation, ainsi que vos attentes. C’est un exercice souvent oublié par les personnes cherchant un emploi et pourtant fondamental. Consultez notamment le guide Vingt-cinq questions posées lors d’une entrevue de l’UQAM Université de Québec à Montréal, qui sera un excellent point de départ pour votre préparation. Cet exercice d’analyse de vos forces, motivation et attentes ne se fait pas en 5 minutes ni en 3 heures accordez-lui le temps nécessaire et ne vous contentez pas d’une analyse superficielle. Personnellement, il m’a fallu plusieurs jours pour faire mon propre bilan en profondeur. Consultez également ce site du Gouvernement du Québec pour mieux comprendre le processus de l’entrevue. Percevez l’entrevue comme un échange d’informations. L’objectif d’une entrevue est l’occasion pour votre potentiel employeur de découvrir votre personnalité, vos points forts et déterminer si vous serez en mesure de vous adapter à son équipe de travail. Les expatriés sont souvent surpris du caractère informel et plutôt agréable des entrevues ne stressez pas outre-mesure. Les entrevues cherchant à vous rabaisser ou à minimiser votre expertise ou connaissance sont, au Québec, des exceptions malheureuses. L’entrevue est aussi votre opportunité de découvrir si l’entreprise concernée offre un milieu de travail qui vous convient. N’hésitez pas à poser des questions pour clarifier certains points. Il est d’ailleurs recommandé que vous posiez quelques questions pertinentes lors de l’entrevue. Aussi, assurez-vous de préparer une liste de 2 ou 3 questions pertinentes au poste à pourvoir ex à quoi ressemble une journée typique, quels seront vos principaux clients internes, quels seront vos clients externes, quelles sont les valeurs de l’entreprise, etc.. Attention toutefois à ne pas poser trop de questions pour ne pas monopoliser le temps de la personne qui effectue l’entrevue. Pas de question d’ordre personnel Les questions d’ordre personnel ne sont pas autorisées lors d’une entrevue. Par exemple, la personne qui effectue une entrevue n’est pas autorisée à vous demander votre âge, si vous êtes mariée, si vous avez des enfants, votre religion, votre orientation sexuelle, etc. Si elle le fait, ne vous sentez pas obligée de répondre à la question et mentionnez simplement, si tel est le cas, que vous préférez garder cette information confidentielle. Vous pouvez aussi demander la raison pour laquelle cette question est posée. Vous pouvez consulter cet article de Jobboom sur la façon de reconnaître les questions discriminatoires. Cependant, rien ne vous empêche de mentionner votre âge, votre statut marital, etc., si tel est votre choix. Par exemple, vous pouvez demander s’il est possible d’ajuster votre horaire de travail puisque vous avez des enfants scolarisés, etc. N’hésitez pas non plus à mentionner certains aspects de votre vie personnelle pour démontrer vos compétences et habiletés. Par exemple, vous pouvez mentionner que vous êtes la présidente bénévole de l’Association des meilleures cyclistes de votre pays si tel est le cas. Le tutoiement au travail Une autre surprise des expatriés francophones le tutoiement dans le milieu du travail. Préparez-vous à être tutoyé quel que soit votre âge et votre statut et quel que soit l’âge ou le statut de votre interlocuteur. Ça peut surprendre les premières fois. Ensuite, on s’habitue. Le tutoiement n’est pas garanti, mais il demeure fréquent, selon notamment votre milieu professionnel. Contrairement à certains pays, le tutoiement n’est pas perçu au Québec comme un manque de respect. Vérifiez néanmoins les habitudes de votre milieu professionnel et de votre entourage. Le vouvoiement persistant d’une personne qui vous tutoie peut être perçu comme une distance que vous voulez instaurer entre vous et votre entourage. Ajustez-vous à votre entourage et apprenez à tutoyer ! Percevez vos collègues comme de potentielles amies. Les milieux de travail sont généralement des milieux conviviaux. Il est plutôt fréquent que les collègues mangent ensemble ou encore qu’ils prennent un verre ensemble après les heures de travail, dans le cadre d’un 57. La nature humaine étant ce qu’elle est, des situations conflituelles peuvent aussi exister au Québec ! Tout n’est pas rose ! Être rémunéré toutes les 2 semaines Voici une habitude à laquelle tout expatrié s’habitue très vite être rémunéré toutes les 2 semaines, parfois même toutes les semaines ! Demandez à votre potentiel employeur la fréquence du versement de votre salaire ainsi que le jour du paiement. De façon générale, les salaires sont versés toutes les 2 semaines. Parfois, ils peuvent être versés toutes les semaines. Le paiement des salaires tombe souvent le jeudi mais cela varie néanmoins selon votre secteur d’activités. Recevoir votre salaire NET Au Québec, l’impôt est retenu à la source. Si vous n’êtes pas habituée à l’impôt retenu à la source, votre premier salaire vous surprendra sûrement. Un expatrié que je connaissais comptait sur son premier versement de salaire pour payer son loyer. Il ne savait cependant pas que l’impôt était retenu à la source et pensait donc que son premier versement serait plus élevé que ce qu’il a eu. Il a donc été dans une situation inconfortable pendant les premières semaines au Canada mais a vite appris la méthode québécoise de retenue à la source ! Pour éviter toute déception quant au montant de votre salaire NET, consultez ce calculateur d’impôt du site Neuvoo pour déterminer le salaire que vous recevrez par semaine ou toutes les deux semaines selon votre fréquence de paiement. Pour cela, vous devez indiquer le salaire BRUT que vous avez ou prévoyez obtenir, ainsi que la province dans laquelle vous serez imposée et ensuite diviser le salaire NET indiqué par par 52 semaines. Le montant que ce site vous donnera n’est pas garanti à 100 % puisque le montant d’imposition varie selon votre situation familiale, mais il vous donne néanmoins une bonne idée de ce que sera votre salaire NET. Les 2 niveaux d’imposition Les expatriés doivent également s’habituer à payer 2 niveaux d’impôts l’impôt au niveau fédéral Canada ET l’impôt au niveau provincial Québec. Par exemple, pour un salaire de 52 000 $, vous payerez l’impôt fédéral estimé selon à 4 686 $ et l’impôt québécois estimé selon à 5 766 $. Les deux sont retenus à la source. Un expatrié m’avait un jour mentionné que le taux d’imposition n’était pas élevé au Québec il se basait alors uniquement sur le taux d’imposition québécois et ne savait pas qu’il lui fallait additionner l’impôt fédéral… Règle d’or à retenir Apprenez à oublier les hiérarchies tout en les respectant et à calculer votre salaire NET. Ne soyez pas trop sélectif pour votre 1er emploi québécois Le premier emploi au Québec est le plus difficile à décrocher pour la majorité des expatriés. Malgré la pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs d’activités, ne sous-estimez pas la difficulté de trouver un premier emploi dans certains secteurs. Recommencer à zéro et faire ses preuves En vous installant au Québec, vous recommencez votre vie à zéro vous devez refaire vos preuves. À moins bien sûr d’avoir déjà un réseau sur place, vous ne connaissez personne ou peu de monde. Votre parcours scolaire et professionnel est souvent mal compris des québécois et la plupart des employeurs potentiels ne communiqueront pas avec vos anciens employeurs situés dans votre pays d’origine pour effectuer les vérifications requises à votre égard pour des raisons de langues, de décalage horaire, etc.. En conséquence, votre candidature sera souvent mise en-dessous de la pile. Pensez à accepter un poste au-dessous de vos compétences comme premier emploi. Cette étape n’est jamais appréciée pour un expatrié mais, sauf rares exceptions, elle est très souvent un passage obligé. Vous obtiendrez ainsi une première expérience québécoise à mettre sur votre CV, vous tisserez vos premiers contacts professionnels québécois et enfin et surtout, vous obtiendrez vos premières références québécoises. Une technique souvent utilisée pour commencer à avoir des références québécoises est celle du bénévolat dans une association de votre choix. Selon vos disponibilités, pensez à offrir quelques heures par semaine ou par mois afin de commencer à intégrer un réseau québécois. Lorsqu’un potentiel employeur vous demandera des références, vous pourrez alors lui transmettre le nom des personnes avec qui vous travaillez à l’association. Une référence québécoise vaut mieux que cinq références étrangères puisque les chances que le potentiel employeur communique avec ces références étrangères sont faibles. Par ailleurs, votre bénévolat a également l’avantage de démontrer que vous êtes actifve et que vous vous intégrez à la vie québécoise. Sachez enfin que si vous faites vos preuves rapidement, votre promotion pourra ensuite être très rapide potentiellement après quelques mois seulement ce n’est pas toujours le cas mais cela reste possible. Marchés de l’emploi québécois et canadien très actifs N’oubliez pas que les marchés de l’emploi québécois et canadien sont assez actifs. Cela veut dire que les changements volontaires d’emploi ex démissions sont très fréquents, créant ainsi une mobilité du marché de l’emploi. Obtenir un emploi dans une entreprise ne veut pas dire que vous devez y rester jusqu’à votre retraite. Rien ne vous empêche d’y rester si vous aimez l’entreprise mais rien ne vous empêche non plus de démissionner si vous trouvez un meilleur poste ailleurs. À contrario, changer trop souvent d’emploi ex tous les 9 mois pendant 5 ans n’envoie pas un signal de stabilité. Sachez doser votre évolution dans le monde du travail. L’occasion d’un changement de carrière S’installer dans un nouveau pays s’accompagne pour certains expatriés d’un changement de carrière ou d’industrie, souvent de façon volontaire mais parfois aussi en raison des circonstances de la vie. Par exemple, votre expertise peut être peu recherchée au Québec et vous oblige donc à réorienter votre carrière. Si vous êtes dans un secteur de niche, songez avant de quitter votre pays d’origine à rechercher les principaux acteurs, intervenants et opportunités au Québec. Vous vous rendrez alors compte de l’intérêt ou du manque d’intérêt pour votre expertise au Québec. Avec cette information, vous aurez alors la possibilité de reconsidérer votre séjour au Québec ou alors de reconsidérer votre carrière ou choix de carrière. Ne sous-estimez pas cette possibilité. Au-delà d’événements circonstanciels, un changement de carrière peut aussi être volontaire. Certains expatriés peuvent profiter de leur nouvelle vie pour reprendre des cours pour adultes, des cours en ligne ou encore pour se lancer dans l’entreprenariat, lancer un business en ligne, etc. Songez-y … le Québec est propice à des changements de carrière et à l’entreprenariat. Si tel est votre volonté, ne sous-estimez pas cependant les coûts, les efforts et les obstacles. Assurez-vous de bien vous renseigner sur la faisabilité de votre projet, les étapes, les prérequis, les coûts impliqués, la réglementation applicable, etc. Prévoir un budget de subsistance suffisant Assurez-vous d’avoir un budget de subsistance suffisant lors de votre arrivée au Québec ; un budget qu’il vous laisse le temps de trouver un emploi ou de réorienter votre carrière. Un budget de subsistance prudent vise à couvrir une période de 8 à 10 mois environ, ce qui veut dire que vous pouvez vivre sur vos économies pendant 8 à 10 mois sans avoir de rentrées d’argent. Prenez le temps de bien préparer votre budget pour votre tranquillité d’esprit. Votre budget devra prévoir votre logement, l’ameublement le cas échéant, votre alimentation, votre transport transport public ou achat de voiture, l’achat de nouveaux vêtements éventuels pour l’hiver, les frais de scolarité pour vos enfants ou vous-même, l’assurance médicale privée… le temps d’obtenir la couverture médicale de la Régie de l’assurance maladie du Québec RAMQ » nous en parlerons un peu plus longuement plus loin, les divertissements, les imprévus, etc. Il est difficile d’offrir ici une suggestion de budget puisque les besoins de chacun diffèrent beaucoup. Certains voudront un beau et grand logement, alors que d’autres préféreront dépenser plus en alimentation ou en vêtements, etc. Je vous invite à consulter les sections appropriées de ce guide pour une meilleure évaluation de votre budget. Complétez cette information en faisant des recherches sur Internet. Par exemple, pour votre ameublement, surfez sur pour voir la valeur des meubles d’occasions. Pensez aussi à regarder sur pour des meubles neufs. Attention, les prix Ikea varient en fonction du pays ! Et n’oubliez pas non plus les taxes nous en parlons plus loin dans ce guide. Un conseil de prudence est de prévoir une zone tampon de 20 % pour les imprévus. Si, après vos recherches et calculs, vous estimez que votre budget de subsistance pour vous et votre famille pour 8 mois est de 30 000 $, ajoutez 20 % de surplus, soit 6 000 $ 30 000 $ x 20 % = 6 000 $, ce qui fait un budget total de subsistance de 36 000 $ pour 8 mois. Ne sous-estimez pas les imprévus il y en a très souvent. Un imprévu peut être des soins médicaux ou dentaires, des lunettes cassées, la perte de votre portefeuille, etc. Ne sous-estimez pas non plus le temps requis pour trouver un emploi. J’ai le souvenir de Pierre, expatrié français venu s’installer à Montréal avec sa famille en 2009 ou 2010. Pierre avait près de 15 ou 20 ans d’expérience dans une entreprise française internationale. Fort de son expérience, il pensait trouvait rapidement un emploi, comme il lui avait été souvent suggéré. Son budget de subsistance pour la famille était de 6 mois. Or, il lui a fallu près de 8 mois pour trouver un emploi la situation est rapidement devenue très stressante pour lui et sa famille. Assurez-vous de ne pas vous retrouvez dans cette situation de vulnérabilité. Règle d’or à retenir L’essentiel est de décrocher une première expérience québécoise afin d’obtenir vos premières références professionnelles québécoises. Mais avant tout, préparez votre budget de subsistance pour 8 mois. À défaut, vous risquez de vous retrouver dans une situation vulnérable. Do you speak English? De nombreux expatriés parlent difficilement l’anglais. Sachez que la compréhension de l’anglais n’est pas obligatoire mais elle vous facilitera votre vie professionnelle ainsi que votre vie sociale ! Vous pourriez accéder à de meilleures opportunités professionnelles. L’anglais à Montréal À Montréal, l’anglais est omniprésent dans la vie professionnelle postes à pourvoir souvent bilingues ou sociale rencontres, cercles d’amis, etc.. Tôt ou tard, vous y serez confrontés. Profitez de l’opportunité d’être à Montréal pour apprendre ou améliorer votre compréhension de l’anglais en utilisant les multiples possibilités d’apprentissage regardez les émissions anglophones, écoutez la radio anglophone, lisez les étiquettes des produits en anglais, empruntez un livre en anglais dans les bibliothèques, forcez-vous à parler en anglais avec votre voisin anglophone, etc. Les possibilités sont multiples saisissez-les ! Le piège … Vous constaterez rapidement qu’il peut être facile d’éviter de parler en anglais. … puisque le français est la langue officielle tout le monde ou presque parle français ou québécois. Être bilingue à Montréal ! Mais ne faites pas l’erreur de ne pas essayer de parler anglais. Assurez-vous d’être entourée de personnes anglophones, insistez pour parler anglais avec les personnes bilingues, inscrivez-vous si besoin dans des associations anglophones, etc. Utilisez des applications de traduction si besoin. Et ne vous découragez pas, persévérez… et vous verrez que petit à petit, vous serez de plus en plus à l’aise en anglais jusqu’au jour où vous rêverez aussi en anglais ! Règle d’or à retenir Pas besoin d’être bilingue, mais il vous sera utile au moins d’être en mesure de participer à une conversation, même avec un accent -. La reconnaissance professionnelle de vos diplômes Voici un enjeu concernant de nombreux expatriés l’exercice de certaines activités professionnelles requiert un diplôme québécois. Sachez-le d’avance pour éviter les mauvaises surprises. Les ordres professionnels au Québec Vérifiez si votre activité professionnelle fait partie d’un ordre professionnel au Québec sur le site de l’Office des professions du Québec. Si c’est le cas, cela veut dire que l’exercice de votre profession au Québec est soumis à des exigences spécifiques. Le défaut de respecter ces exigences vous empêche alors d’exercer votre profession au Québec. Il y a 54 professions réglementées au Québec. Notons par exemple hygiéniste dentaire, urbaniste, diététiste, psychologue, etc. Les exigences requises pour exercer votre activité professionnelle Si votre profession est listée parmi les 54 professions réglementées, vérifiez alors les exigences requises pour exercer votre activité professionnelle au Québec auprès de l’ordre professionnel concerné. Vous trouvez l’ordre professionnel associé à votre profession en consultant la Liste des professions réglementées de l’OPC. Contactez cet ordre professionnel et demandez-leur les exigences d’exercice de la profession applicable à un nouvel arrivant. Les cours à suivre Attendez-vous à devoir suivre des cours et réussir des examens pour être autorisé à exercer votre profession au Québec. Naturellement, les exigences diffèrent beaucoup d’un ordre professionnel à un autre. Néanmoins, il est probable que vos étapes à suivre soient les suivantes collecter une série d’informations exigées par l’ordre professionnel ex copie de vos diplômes obtenus dans votre pays d’origine,soumettre votre dossier complété à l’ordre professionnel concerné en payant les frais d’analyse requis,l’ordre professionnel québécois vous informe des conditions requises pour que vous puissiez exercer votre profession au Québec. Très souvent, les conditions qui vous seront exigées consistent à suivre des cours spécifiques de mise à niveau dans une école ou une université québécoise de votre choix. Il peut s’agir d’un ou de plusieurs cours, pouvant parfois s’étaler sur plus d’une année. C’est donc une période que vous allez devoir consacrer aux études, tout au moins partiellement, et pendant laquelle vous ne pourrez pas exercer votre profession. Vous pourrez, bien sûr, avoir un emploi, autre que votre profession. Vous aurez donc probablement un manque à gagner. Le risque est aussi que vous ne réussissiez pas les examens requis. Je me souviens d’Hélène, une expatrié qui avait exercé sa profession d’avocate pendant environ 4 ou 5 ans en France. Elle immigre au Québec et est requise de suivre plusieurs cours et de réussir des examens pour faire reconnaître ses diplômes français. Elle a essayé 3 ou 4 fois les examens, sans réussir, ce qui représentait dans son cas 3 ou 4 années d’études. Elle ne pouvait donc pas exercer sa profession d’avocate au Québec. Je ne l’ai pas revue ensuite je ne sais si elle a continué d’essayer. Sachez que son cas n’est pas une exception. Les examens de reconnaissance professionnelle ne sont pas nécessairement une simple formalité tout au contraire, ils peuvent être une véritable épreuve. Selon votre âge, reprendre des études au Québec après avoir déjà eu un long parcours universitaire dans votre propre pays d’origine n’est pas nécessairement désiré ni encourageant. Pensez-y ! Les coûts d’une reconnaissance professionnelle Vérifiez les coûts qu’implique cette reconnaissance professionnelle. D’une part, l’ordre professionnel québécois est susceptible d’exiger des coûts d’analyse de votre dossier, lesquels peuvent être parfois onéreux. Par exemple, selon le site du barreau du Québec, des frais de 1 000 $, plus les taxes applicables soit un total d’environ 1 150 $, sont exigés pour l’étude d’une demande de reconnaissance d’équivalence par un avocat ou un juriste étranger. Ces frais incluent seulement l’analyse de votre dossier, au terme de laquelle vous saurez quels sont les cours et les examens que l’ordre professionnel exigera de vous. Naturellement, chaque ordre professionnel a une procédure différente et des frais différents. L’exemple du Barreau du Québec est une illustration. Assurez-vous de vérifier auprès de l’ordre professionnel vous concernant la procédure et les frais applicables à votre situation. D’autre part, vous allez devoir consacrer du temps pour suivre les cours requis et préparer les examens. L’investissement en temps risque d’être conséquent. Cet investissement en temps a un coût financier puisque vous pourriez ne pas être en mesure de travailler pour pouvoir suivre vos études. Sachez cependant que des cours du soir sont souvent possibles. Leur principal avantage est qu’ils vous permettent d’avoir des horaires de travail standards », mais leur inconvénient est qu’il vous faudra plus de temps pour finaliser vos cours et les examens potentiellement le double de temps. C’est donc un facteur à prendre en considération pour déterminer ce qui conviendrait le mieux à votre situation. Outre l’investissement en temps et le potentiel manque à gagner, la reprise des études implique également un investissement financier puisque des frais de scolarité vous seront demandés pour l’inscription à chaque cours. Les frais d’inscription à un cours peuvent être de quelques centaines de dollars, voire plus, selon l’école ou l’université. Assurez-vous de bien vous renseigner sur le montant des frais de scolarité auprès de chaque école ou université qui offre le cours requis afin que vous puissiez faire votre choix de façon éclairé. Enfin, après les frais d’inscription, pensez également à l’achat des livres requis pour suivre les cours. L’achat de certains livres peut être très onéreux. Le plus cher qu’il m’a fallu acheter pour mes propres études coûtait environ 180 $, plus les taxes ! Lorsque, au cours d’un semestre, vous devez acheter plusieurs livres aussi chers pour vos différents cours, la facture monte vite ! Sachez cependant qu’une alternative est d’acheter des livres d’occasion ou encore de les emprunter à la bibliothèque. Mais attention, soyez rapide, car vous ne serez pas le ou la seule à avoir cette idée et les exemplaires sont souvent limités. Règle d’or à retenir Ne sous-estimez pas la procédure de reconnaissance professionnelle. Elle peut être longue et coûteuse. Un nombre importants d’expatriés préfèrent se réorienter plutôt que de suivre cette procédure. Adaptez-vous au système éducatif québécois Le système scolaire et pédagogique surprend également souvent les expatriés. Le système d’éducation scolaire québécois et sa terminologie Selon votre origine, une certaine adaptation sera requise. L’école est obligatoire à compter de 6 ans au Québec et commence avec le primaire, lequel comprend 6 années de cours, commençant par la 1ère année du primaire jusqu’à la 6ème année du primaire. Ensuite, vous avez le secondaire, avec 5 années de cours, commençant par l’année I jusqu’à l’année V. Le diplôme d’études secondaires DES atteste la réussite d’études secondaires, généralement vers l’âge de 16 ans. Vient ensuite l’enseignement collégial mieux connu sous le nom de CEGEP, qui comprend 2 années de cours. C’est lors de l’entrée au CEGEP que l’étudiant choisit entre un DEC pré-universitaire ou plutôt un DEC technique, selon ses aspirations. Le diplôme d’études collégiales ou DEC sanctionne la fin des études collégiales. Enfin, arrive l’université avec ces 3 cycles. Le 1er cycle comprend généralement 3 ans de cours sauf exception au terme desquels vous obtenez votre baccalauréat. Le baccalauréat québécois n’est donc pas à confondre avec le baccalauréat français qui correspond à l’année précédant l’université. Le 2e cycle universitaire est celui de la maîtrise et s’étale sur 2 ou 3 années selon le cas. Enfin, le 3e cycle universitaire est celui du doctorat qui, lui aussi, peut prendre plusieurs années. Ce parcours est le cheminement général. Des variantes existent naturellement pour un étudiant préférant suivre un cheminement technique ou technologique. Je vous invite à consulter la comparaison du système scolaire québécois avec d’autres systèmes scolaires sur Wikipédia. Les écoles publiques ou les écoles privées, selon votre budget Naturellement, les écoles publiques sont beaucoup moins chères que les écoles privées. Certains considèrent que les écoles publiques sont moins bonnes » que les écoles privées. Chacun a son jugement sur cela. Consultez ce site d’Éducation et enseignement supérieur du Québec pour trouver une école dans votre quartier ou municipalité. Les écoles anglophones Sachez que votre enfant pourra aller dans une école anglophone uniquement s’il répond à certains critères. Par exemple, un enfant peut obtenir une déclaration d’admissibilité à une école anglophone si son frère ou sa sœur a reçu la majorité de son enseignement primaire ou secondaire en anglais au Canada ou encore si son père ou sa mère a reçu la majorité de son enseignement primaire en anglais au Canada. Si vous souhaitez que vos enfants reçoivent leur éducation en anglais, je vous invite à consulter cette page d’Éducation et enseignement supérieur du Québec afin de déterminer si votre enfant serait admissible ou non. Travail requis pendant la durée des cours Attendez-vous à un travail soutenu pendant la durée des cours. La pédagogie est souvent axée sur la participation en cours des étudiantes ainsi que sur les travaux individuels et en groupe. La participation en cours des étudiantes implique généralement qu’ils elles aient lu ce qui était demandé par l’enseignant avant d’assister au cours. Les cours ont tendance à être une interaction, un échange entre l’enseignante et les étudiantes, notamment par le biais de questions posées par l’enseignante et des réponses données par les étudiantes. Tous les étudiantes ne sont pas actifs, mais leur participation est encouragée, par exemple en posant des questions. Les monologues des enseignements sont l’exception à la règle. Quant aux travaux individuels ou en groupe, ils sont répartis sur la durée de la session ex la session d’automne ou la session d’hiver. Le travail à fournir par l’étudiant est donc réparti sur la durée de la session, et non pas seulement lors des semaines précédant les examens. Cela étant dit, chaque étudiant travaille ou pas ! à son rythme. La note reçue par l’étudiant correspond généralement à la note de participation en cours, à laquelle s’additionne la note des travaux individuels et en groupe et la note de l’examen final. Les notes sont sur 100. Il faut généralement avoir 60 ou plus pour passer son examen. Ne sous-estimez pas le travail requis pour un cours. Les cours sont souvent plus exigeants que ce que l’on a tendance à penser. Une réorganisation de votre temps pourrait s’avérer nécessaire. Apprendre par cœur » Apprendre par cœur » deviendra chose du passé lorsque vous arriverez au Québec. Attendez-vous à ce qu’un semestre vous soit nécessaire pour vous adapter aux nouvelles méthodes pédagogiques ainsi qu’aux examens. Vos premières notes pourraient vous décevoir. Répondre à une question d’examen ne consiste pas à répéter ce que l’enseignant vous a appris mais plutôt à analyser les connaissances acquises pendant le cours et en faire une application appropriée à l’égard du sujet. La simple démonstration d’une connaissance n’est pas suffisante il vous faudra plutôt démontrer que vous savez appliquer cette connaissance. Le coût des livres Ne sous-estimez pas non plus le coût des livres requis pour vos cours. Le coût des livres a déjà été mentionné dans la section Pensez à la reconnaissance professionnelle de vos diplômes ». À des fins pratiques, je traite de nouveau de ce point ici. L’achat de certains livres peut être très onéreux, dépassant le prix de 150 $, plus les taxes, pour un seul livre. L’achat de plusieurs livres peut donc peser lourd dans votre budget si vous suivez plusieurs cours au sein d’un même semestre ! Il y a néanmoins des alternatives, dont les suivantes Dès que vous avez la liste des livres requis pour vos cours, pensez à regarder sur Kijiji Kijiji est un site d’achat de tout ce que vous pouvez imaginer. Vous pourriez y trouver des livres d’occasions également à vérifier sur Amazon ou si votre école ou votre université a un service de vente de livres d’occasions. Il est probable que ce soit le cas. Cependant, ne tardez pas, les exemplaires peuvent être limités !Vérifiez également auprès de la bibliothèque de votre quartier ou de votre municipalité si elle détient le livre que vous recherchez. Là encore, soyez rapide ! Règle d’or à retenir Soyez-prêt à repenser la façon dont vous ou vos enfants étudiez et assurez-vous de budgétiser les coûts de scolarité impliqués. Louez un appartement à Montréal Le marché locatif est relativement raisonnable au Québec, même pour une grande ville comme Montréal si on la compare à d’autres grandes villes. Cependant, les prix des loyers montréalais ont significativement augmenté ces dernières années. Le vocabulaire locatif québécois Le 1er défi des expatriés en matière de logement va être de s’habituer au vocabulaire locatif québécois. Je vous ai parlé de cette terminologie dans un précédent article. Pour des fins pratiques, j’en reparle ici. Le nombre de chambres est défini par les chiffres suivants 3 ½, 4 ½, 5 ½, 6 1/2 4 ½ comprend 2 chambres ; 5 ½ comprend 3 chambres, et 6 ½ comprend 4 chambres,et ainsi de suite. La cuisine, le salon et la salle de bains comptent pour 2 pièces ½. Sachez également que la superficie est toujours mentionnée en pieds carrés et non en mètres carrés. Pas facile de s’y retrouver au départ ! Pensez à utiliser une application pour convertir les mesures. À toutes fins utiles, sachez qu’un mètre carré = 10,76 pieds carrés. Voici aussi quelques termes généraux Un condo ou condominium » est un appartement au sein d’un immeuble en copropriété. Chaque unité appartient généralement à un propriétaire différent. Un plex fait référence à un édifice avec plusieurs appartements, appartenant tous au même propriétaire. Par exemple, un duplex est un édifice avec 2 appartements, un triplex a 3 appartements, etc. Pensez aux différentes alternatives pour vous loger à Montréal Les différentes alternatives pour se loger à Montréal s’appliquent naturellement à tous, mais particulièrement aux expatriés. Commençons par l’appartement non meublé. Appartement non meublé C’est le type de logement le plus couramment utilisé. Son avantage est que vous bénéficiez d’un appartement à un prix abordable. L’inconvénient est que vous allez devoir acheter tous les électroménagers ainsi que les meubles, ouvrir un compte d’électricité avec Hydro-Québec, faire installer une connexion internet Vidéotron, Bell, Oricom, etc.. Toutes ces démarches peuvent être longues, onéreuses et contraignantes lorsque vous arrivez dans un pays que vous ne connaissez pas. Cela est d’autant plus vrai si vous arrivez pendant l’hiver aménager un appartement pendant l’hiver avec les risques de tempête de neige sera une épreuve que vous risquez de ne pas oublier ! Sachez que les baux pour les appartements non meublés sont d’une durée d’un an avec possibilité de renouvellement et prennent généralement fin le 30 juin de chaque année. Vérifiez votre contrat de bail si vous en avez déjà un pour valider la date d’expiration du bail. Si vous souhaitez interrompe votre bail avant la fin de la durée du bail, vous devrez alors trouver une remplaçante. Les loyers varient beaucoup d’un quartier à un autre, selon la proximité d’un métro ou non, selon la qualité, et naturellementselon la superficie de l’appartement. À titre purement indicatif, comptez environ 1 100 $ ou 1 200 $ comme prix de départ pour un 4 ½ en bon état situé à proximité d’un métro. Plus vous vous éloignez du centre-ville, plus le montant des loyers diminue. Si vous prenez le temps de bien chercher, vous pourriez trouver moins cher mais attention aussi à l’état du logement. Enfin, notez qu’une caution ne peut pas vous être demandée pour la réservation d’un appartement non meublé. Appartement semi-meublé Un appartement semi-meublé veut généralement dire qu’il contient déjà les électroménagers suivants poêle, et réfrigérateur. Vérifiez si la machine à laver, la sécheuse et le lave-vaisselle sont inclus ou non dans le montant du loyer. Un appartement semi-meublé présente les mêmes caractéristiques que l’appartement non meublé vous allez devoir acheter tous les meubles, ouvrir un compte d’électricité, faire installer une connexion internet, etc. et, si vous souhaitez interrompe votre bail avant la fin de la durée du bail, vous devrez alors trouver une remplaçante. Puisqu’un appartement semi-meublé contient déjà des électroménagers, attendez-vous à un loyer légèrement plus élevé qu’un appartement non meublé. La location meublée à Montréal La location meublée pour quelques mois peut s’avérer judicieuse pour les expatriés. … le temps de savoir où vous souhaiteriez habiter en fonction de votre emploi, des écoles des enfants, etc.. Pourquoi ? Vous vous en doutez l’appartement est déjà entièrement meublé, la cuisine est équipée d’électroménagers et d’ustensiles de cuisine, etc., les lits sont déjà faits à votre arrivée, et l’électricité et internet sont déjà fonctionnels. Pensez à lire tous les avantages de la location meublés décrits dans un précédent article de LM Montréal Pourquoi choisir une location meublée à Montréal ? Tout ce que vous aurez à faire sera d’arriver avec vos valises et de remplir le réfrigérateur avec votre épicerie ! Généralement, le coût de votre consommation d’électricité / gaz naturel, du chauffage, d’internet et du câble sont déjà inclus mais vérifiez tout de même avec le propriétaire. Personnellement, je loue des appartements meublés et j’ai de plus en plus tendance à exclure l’électricité à la suite de mauvaises surprises. Par exemple, j’ai reçu la facture d’électricité d’un appartement meublé dont le montant représentait 3 fois la consommation des années précédentes pour la même période… Les locataires avaient oublié de fermer une fenêtre pendant une partie de l’hiver… Contrairement à la location d’appartements non-meublés, la durée des locations meublées est flexible elle peut être de quelques mois seulement. La majorité des expatriés qui louent mes appartements y restent pour environ 6 mois, le temps de s’habituer à Montréal et de trouver un appartement non meublé dans le quartier de leur choix. Pensez à regarder les appartements meublés de LM Montréal ou encore à visiter sa page Facebook ! Les prix d’un appartement meublé varient beaucoup selon le quartier, la superficie de l’appartement, la qualité des meubles et de la literie, les services inclus, etc. De nouveau, à titre purement indicatif, il risque de vous être difficile de trouver un appartement meublé au-dessous d’environ 1 500 $ pour un 4 ½ à Montréal. Comptez minimalement 2 000 $ pour un 4 ½ si vous souhaitez rester dans le centre-ville de Montréal. Si vous arrivez à Montréal pendant l’hiver, vous pourriez peut-être obtenir une réduction. Puisque l’appartement est meublé, une caution vous sera demandée pour couvrir les dommages potentiels que vous pourriez engendrer aux meubles. Le montant de la caution diffère beaucoup d’un appartement à un autre, selon notamment la valeur des meubles fournis. Pour vous aider dans votre recherche, pensez à poser l’ensemble de ces questions à votre futur propriétaire d’un appartement meublé à Montréal. La colocation La colocation est une alternative assez courante à Montréal, notamment pour les jeunes expatriés. Il s’agit de la location d’une chambre, avec usage commun de la cuisine et de la salle de bains. Son budget est moindre, mais comptez minimalement 550 $ ou 600$ pour une chambre standard. Le prix dépendra beaucoup naturellement encore une fois du quartier, de la superficie,de la propreté de l’appartement, et de ce qui est inclut dans votre colocation. Par exemple, la chambre est-elle meublée ou non meublée ? Assurez-vous de partager le même style de vie que les colocataires. Par exemple, si vous aimez vous couchez tôt, la cohabitation risque d’être difficile avec des colocataires qui reçoivent toujours des amis tard le soir. De façon similaire, assurez-vous que le standard de propreté de vos colocataires correspond à vos attentes. Par exemple, aimez-vous vous lever et voir une pile de vaisselle sale dans l’évier ? Est-ce que cela fait partie des choses acceptables ou non pour vous ? Pensez à faire une liste de vos exigences ou de vos attentes d’une colocation et discutez-en avec vos potentiels colocataires. Pensez à regarder les chambres en colocation de LM Montréal ou encore à visiter sa page Facebook ! Critères à considérer lors de votre recherche d’appartements Voici quelques critères à prendre en considération lors de votre recherche d’appartement à Montréal. Le montant du loyer Comme indiqué plus haut, le montant des loyers varie beaucoup d’un quartier à un autre, d’une ville à une autre, de la proximité d’un métro ou non, de la qualité, et de la superficie du logement, etc. Pour ces raisons, les montants de loyers mentionnés plus haut sont très approximatifs et visent à vous donner une idée très générale de ce que vous pourriez trouver. Vos déplacements l’hiver Pensez à vos déplacements l’hiver lors du choix de votre logement si vous n’avez pas de voiture. Cinq minutes d’attente d’un bus l’hiver à – 15 degrés sans être protégée par un abribus peut s’avérer être … une éternité ! Je vous en parle en toute connaissance de cause je l’ai souvent fait et mes hivers ont changé depuis que je prends le métro ! Pensez également à la possibilité que le bus puisse ne pas passer en raison de la neige, d’un accident de la route dû à la neige, etc. Si votre emploi du temps est serré travail, école des enfants, etc., pensez sérieusement et stratégiquement à vos déplacements l’hiver si vous n’avez pas de voiture. Consultez ici les lignes de métro ou de bus à Montréal sur le site de la Société des Transports de Montréal ou STM. Stationnement en hiver Si vous avez une voiture, pensez également à son stationnement l’hiver. Par exemple, avez-vous besoin d’un garage ? Sinon, vous allez devoir garer votre voiture dans la rue. Qu’est-ce que cela implique ? Eh bien, cela veut dire que vous aurez à déneiger votre voiture avant de partir au travail, ou encore vous risquez parfois d’avoir de la difficulté à trouver un espace de stationnement en raison des bancs de neige, etc. Vous avez un bébé ou un jeune enfant ? Ayez conscience que certains propriétaires refusent de louer leur appartement à un couple avec bébé pour des raisons sonores. La plupart des maisons et appartements étant des constructions en bois, l’insonorisation n’est pas optimale dans les logements montréalais. Les cris d’un bébé peuvent souvent être entendus d’un appartement à un autre. Parlez-en au propriétaire si besoin. Les animaux domestiques Les animaux sont rarement acceptés dans un appartement montréalais. Il s’agit ici d’une règle générale vous trouverez sûrement des exceptions. Néanmoins, il vous faudra peut-être chercher un peu plus longtemps. Si vous arrivez à Montréal avec un animal, assurez-vous d’en parler avec le propriétaire. Le quartier de Montréal Pour déterminer le quartier de Montréal où vous aimeriez habiter, consultez cet article de LM Montréal sur les quartiers de Montréal. Je vous y présente les principaux quartiers choisis par les expats français ou ceux que je recommande. Montréal ou le reste du Québec ? Les loyers à Montréal sont généralement plus élevés que dans le reste de la province. Certains préfèrent habiter à l’extérieur de la ville de Montréal, soit sur la rive Sud, soit à Laval, soit au nord de Laval, soit enfin partout ailleurs dans la province de Québec. Si tel est le cas, assurez-vous de considérer le temps de déplacement pour aller travailler, que ce soit à Montréal ou ailleurs. Certaines personnes ont fait le choix de près de 2 heures de transport par jour aller-retour bus, train ou voiture en raison des embouteillages ou des horaires des transports publics. Pensez-y. Soyez vigilant .. à l’insalubrité ! Certains appartements proposés sur le marché sont insalubres ou contiennent des punaises de lit. Soyez vigilant lors de vos recherches et démarches plus le loyer est bas, plus le risque d’insalubrité est élevé. Mais certains propriétaires ont aussi l’indécence de demander des loyers élevés pour des logements insalubres. Assurez-vous de visiter l’appartement si vous êtes déjà à Montréal. Si vous n’êtes pas encore à Montréal, assurez-vous de demander le plus de photos possibles de l’appartement. Ne vous contentez pas de voir simplement 2 vous connaissez quelqu’un à Montréal, demandez-lui de visiter l’appartement à votre place pour vous assurer de la propreté de l’appartement. Soyez vigilant à la fraude ! Si vous réservez un appartement à distance, soyez également vigilant quant à la possibilité de fausse annonce. Assurez-vous que votre interlocuteur soit effectivement le ou la propriétaire de l’appartement et qu’il n’essaie pas de vous soutirer de l’argent frauduleusement. Il y a 2 ou 3 ans, une personne a frappé à la porte de mon appartement pour me demander si je connaissais le propriétaire de l’appartement voisin qui était à louer. Je lui ai répondu par l’affirmative et cette personne m’a alors expliqué qu’elle a vu les photos de l’appartement à louer sur deux sites différents et que chacune de ces annonces avait un nom de propriétaire différent et une adresse différente ! Une personne avait donc créé une fausse annonce pour soutirer de l’argent à de potentiels locataires ! Le risque de fraude est naturellement plus élevé lorsque vous trouvez un appartement à louer sur une plateforme telle que Les plateformes telles que Airbnb, Homeway, LogisQuébec sont plus sécuritaires, mais la fraude demeure toujours. Pour réduire les risques de fraude demandez par exemple à faire une visite virtuelle de l’appartement en question via Messenger, Zoom, Skype par exemple. Si cela n’est pas possible par exemple, parce que l’appartement est occupé par des locataires, demandez à voir une copie de la facture relative à l’appartement ex facture d’électricité récente, d’internet, taxe scolaire, etc. ou tout autre document démontrant que la personne est bien le ou la propriétaire de l’appartement que vous souhaitez louer. Règle d’or à retenir Vous trouverez des offres de logement pour tout budget. Soyez néanmoins vigilant sur la qualité et l’existence réelle de l’appartement. Achetez un bien immobilier à Montréal Le marché immobilier québécois et montréalais est attractif puisqu’il est un des plus abordables au Canada. Voici quelques règles générales à connaître par les expatriés désireux d’acheter un bien immobilier à Montréal. Le financement de la propriété Une mise de fond de 5 % est généralement demandée à une personne ayant un historique de crédit favorable au Canada pour l’achat d’une résidence principale. Cependant, la mise de fonds requise monte à 20 % lorsqu’il s’agit d’un investissement locatif. Plus la banque pense prendre des risques en vous accordant un prêt pour votre achat immobilier, plus elle vous demandera une mise de fond élevée. Si vous n’avez pas d’historique de crédit au Canada je vous réfère à la prochaine section Assurez-vous de monter votre historique de crédit dès votre arrivée au Québec », il vous faudra une mise de fond très significative potentiellement 35% du prix d’achat !,démontrer votre capacité à payer les échéances du prêt par exemple, et selon la demande de la banque, en fournissant une lettre de votre employeur attestant que vous avez un emploi stable au Québec et que vous bénéficiez d’un salaire de tel ou tel montant. Notez que les banques sont de plus en plus exigeantes quant aux conditions d’exigibilité à satisfaire. Votre shopping auprès de institutions bancaires Assurez-vous de faire des démarches auprès de plusieurs institutions bancaires canadiennes. Les taux bancaires varient d’une banque à l’autre, selon la durée du prêt et la période d’amortissement. Assurez-vous de comparer les taux offerts par chacune des banques. Vous pourriez perdre beaucoup d’argent en ne comparant pas les taux proposés par les banques. Au Canada, les prêts sont généralement offerts pour une durée d’1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans … ou 10 ans. Le taux du prêt sera différent pour chacune de ces durées. Un prêt hypothécaire peut aussi être souscrit pour un taux variable, lequel fluctue selon les augmentations ou diminutions des taux des banques centrales. Ce choix de taux variable peut être bénéfique puisque le taux variable est généralement inférieur à un taux fixe il y a toutefois des exceptions !. Cependant, il n’est pas sans risque pour une personne dont le budget est serré puisque le montant des échéances de remboursement peut différer d’un moment à un autre. Assurez-vous de discuter avec votre banque des différentes possibilités et de celle qui serait la plus appropriée pour vous et votre budget. À la fin de la durée de votre prêt hypothécaire, vous devrez négocier de nouveau le taux du prêt avec votre banque ou une autre banque. Par exemple, si vous avez souscrit un prêt hypothécaire pour une période de 5 ans pour l’achat de votre maison, le taux de ce prêt devra être renégocié à la fin de la période de 5 ans. Ne confondez pas la durée du prêt avec la période d’amortissement de votre prêt hypothécaire. La durée du prêt 2 ans, 3 ans, 4 ans, etc. consiste en la durée pendant laquelle votre contrat de prêt sera en vigueur en d’autres termes, la durée pendant laquelle la banque vous prêtera de l’argent. La période d’amortissement 15 ans, 20 ans, etc. est le temps total qu’il vous faudra pour rembourser un prêt. Si vous avez besoin d’un prêt hypothécaire pour l’achat d’une propriété, il vous est recommandé d’obtenir une approbation préalable de prêt par une banque canadienne avant de faire une promesse d’achat d’une propriété. Si plusieurs offres d’achat sont faites aux propriétaires, votre offre aura plus de chance d’être acceptée si elle contient une approbation préalable de prêt. Cela est d’autant plus vrai lorsque le marché immobilier est en faveur des vendeurs. Les étapes à suivre pour investir en immobilier Vous pouvez trouver la maison ou l’appartement de vos rêves tout seul en sillonnant les rues de l’endroit où vous aimeriez habitez ou en utilisant les services d’un agent immobilier. Une excellente source pour trouver les propriétés à vendre au Canada est le site de N’hésitez pas à le consulter ce site vous permettra d’avoir connaissance du prix de l’immobilier dans la ville et le type de logement que vous souhaiteriez acheter et habiter. Une fois que vous avez trouvé la propriété de votre choix, pensez à faire une offre d’achat conditionnelle à l’inspection de la propriété ainsi qu’à l’approbation du financement. Si votre offre d’achat est acceptée par le ou la propriétaire, vous allez alors devoir procéder à l’inspection de la propriété par un inspecteur professionnel. Le délai pour faire une telle inspection est généralement de 10 jours à la suite de l’acceptation de votre offre par le ou la propriétaire. Ce délai peut néanmoins être négocié dans l’offre d’achat. Si l’inspection met en lumière un problème majeur, vous avez alors la possibilité de mettre fin à votre offre d’achat. Comptez environ 650 $ pour une inspection standard à Montréal. Les prix peuvent varier. Parallèlement, assurez-vous de finaliser le financement avec la banque de votre choix. L’offre d’achat contient toujours un délai au cours duquel votre demande de financement auprès d’une institution financière doit être approuvée. Lorsque vous êtes satisfait du rapport d’inspection et que vous avez obtenu votre financement, prenez rendez-vous avec le notaire de votre choix pour signer l’acte d’achat de la propriété avec le propriétaire. Prévoyez quelques semaines entre votre appel téléphonique et la date de signature pour que le notaire puisse préparer les documents nécessaires à l’achat de votre propriété. Consultez le site de la Chambre des notaires du Québec pour trouver un notaire. Attendez-vous à des frais de notaire pour la préparation de l’acte de vente accompagné d’un acte de prêt hypothécaire de type standard sans complexité particulière à environ 1 200 $ – 1 400 $, voire un peu plus. Appelez plusieurs notaires et renseignez-vous sur leurs tarifs. Les dépenses prévisibles de tout propriétaire au Québec Cette section ne traite pas des dépenses d’entretien ou de réparation de propriété mais concerne uniquement les taxes que chaque propriétaire doit payer au Québec. La taxe de bienvenue Dans un premier temps, n’oubliez pas la taxe de bienvenue » que vous devrez payer quelques semaines après la signature de l’acte notarié d’achat de votre propriété. Malgré son nom, cette taxe n’est pas souvent la bienvenue ! La taxe de bienvenue correspond aux droits de mutation de la propriété elle est donc payable une seule fois. Le montant d’une taxe de bienvenue est déterminé par le coût d’acquisition d’une propriété. Par exemple, si vous achetez une propriété de 350 000 $, la taxe de bienvenue que vous devrez payer sera d’un montant de 3 723,5 $ en date de février 2019. Informez-vous du montant de la taxe de bienvenue que vous aurez à payer en fonction du prix de la propriété que vous achetez en cliquant ici pour accéder au site de la taxe de bienvenue. Les taxes municipales Pensez ensuite aux taxes municipales que vous aurez à payer 50 % au début de mars et à 50 % au début de juin de chaque année. Vous recevez la facture début février de chaque année. Les taxes municipales sont déterminées par votre municipalité selon l’évaluation municipale de votre propriété. Les taxes scolaires Enfin, chaque propriétaire doit également payer annuellement les taxes scolaires dont le montant est déterminé par la Commission scolaire concernée. Les taxes scolaires sont payables à 50 % en juillet et à 50 % en octobre de chaque année. Sachez que les taxes scolaires sont dues, que vous ayez des enfants ou non. Règle d’or à retenir Le marché immobilier, notamment à Montréal, est actuellement très actif. Pensez notamment à préparer votre budget pour un achat éventuel, si tel est votre souhait. Assurez-vous de monter votre historique de crédit dès votre arrivée au Québec En arrivant au Canada, les expatriés recommencent leur vie à zéro en quelque sorte. Par exemple, pour avoir accès à du crédit ou à du financement, il vous faudra démontrer que vous êtes un bon payeur. Comment faire ? Voici quelques suggestions ! Quand commencer à monter votre historique de crédit ? N’attendez pas d’avoir besoin de financement pour commencer à monter votre historique de crédit. Votre historique de crédit se monte en mois et années, et non pas en semaines. Soyez patient ! Payez toutes vos factures avant leur échéance Il s’agit de la façon la plus simple de monter votre historique de crédit. Par exemple, assurez-vous de payer votre facture d’électricité ou d’internet en totalité et avant le délai qui vous est accordé. Utilisez une carte de crédit Il s’agit de la 2ème façon de monter votre historique de crédit. Pour obtenir une carte de crédit, demandez-en une auprès de votre institution bancaire par exemple. Même si vous êtes expatriés, la banque sera susceptible de vous en donner ou vendre une le montant mensuel des dépenses autorisées sur votre carte de crédit sera néanmoins limité selon votre profil par exemple, selon que vous ayez un emploi ou non. Renseignez-vous auprès de votre institution bancaire canadienne. Utilisez votre carte de crédit pour payer des dépenses modérées. Une fois par mois, vous recevrez un relevé de votre carte de crédit indiquant la somme totale de vos dépenses payées avec votre carte de crédit au cours des derniers 30 jours. Vous aurez alors deux choix soit payer la montant total de vos dépenses à l’échéance indiquée, soit payer un montant minimum qui est également indiqué sur le relevé. Je vous suggère fortement de toujours payer l’intégralité de vos dépenses à l’échéance indiquée, et ce, même si le relevé vous indique que vous pouvez payer simplement un montant minimum. Payer l’intégralité de vos dépenses avant l’échéance est une excellente façon de démontrer que vous êtes en contrôle de vos dépenses. À défaut de payer le montant total de vos dépenses mensuelles à la date limite indiquée sur le relevé de carte de crédit, un taux d’intérêt souvent très élevé près de 20 % s’appliquera sur le montant de vos dépenses, et ce, à compter du jour de votre achat. Le risque d’endettement devient alors très élevé. Vous devez vous assurer d’éviter à tout prix d’être dans cette situation. Pensez à faire un petit prêt personnel Enfin, une troisième façon de monter votre historique de crédit est de faire un prêt d’un petit montant par exemple, 500 $, sur une courte durée et de vous assurer de rembourser le prêt aux échéances convenues. Si vous avez un emploi, la banque acceptera probablement de vous prêter une petite somme, même si vous êtes un nouvel expatrié. Vérifiez néanmoins auprès de votre banque. Règle d’or à retenir Un bon historique de crédit vous aidera à obtenir plus facilement du financement lorsque vous en aurez besoin achat d’une voiture, achat d’une propriété, paiement des études des enfants, etc.. L’utilisation d’une carte de crédit est un excellent outil pour monter votre historique de crédit MAIS elle peut aussi devenir une source d’endettement rapide ! Utilisez une carte de crédit uniquement si vous contrôlez facilement et judicieusement vos dépenses. Sinon, abstenez-vous à tout prix. Avoir une assurance médicale privée le temps de … Les expatriés doivent également s’assurer d’avoir une assurance médicale privée le temps de pouvoir bénéficier du Régime d’assurance maladie québécois RAMQ. Une urgence médicale en l’absence de la couverture médicale de la RAMQ pourrait vous coûter très cher. Inscrivez-vous à la RAMQ Lorsque les expatriés arrivent au Canada, une des premières démarches à effectuer est d’obtenir le régime d’assurance maladie québécois. Consultez le site de la RAMQ pour connaître les conditions d’admissibilité applicables à la RAMQ. Lorsque vous êtes admissibles, vous devez vous inscrire pour recevoir votre carte d’assurance maladie. Pour cela, appelez au bureau de la RAMQ le plus près de chez vous pour retirer le formulaire d’inscription, complétez-le et joignez tous les documents requis par la RAMQ. Vous trouverez ici le point de service de la RAMQ le plus proche de chez vous ou de votre future habitation au Québec. Pour connaître les démarches précises à effectuer, veuillez consulter le lien suivant de la RAMQ. Attente de plusieurs semaines … Une fois votre inscription effectuée, vous allez devoir attendre la réception de votre carte d’assurance maladie par voie postale. Cette période d’attente peut aller jusqu’à 3 mois. Elle est aussi appelée délai de carence » car pendant cette période d’attente, la RAMQ ne remboursera pas les soins de santé que vous pourriez recevoir. Ne sous-estimez pas les frais des soins de santé en l’absence de la carte d’assurance maladie du Québec. L’an dernier, un nouvel expatrié qui restait dans mon appartement s’est sectionné le bout d’un doigt en cuisinant. Il a dû aller aux urgences car il perdait beaucoup de sang les urgences lui ont apporté les soins nécessaires et fait un pansement. Il n’avait pas encore sa carte d’assurance maladie. Savez-vous combien il a dû payer pour une visite d’environ 30 minutes ? Près de mille dollars 1 000 $ ! Une telle dépense peut faire un gros trou dans votre budget de subsistance ! Le meilleur moyen de vous protéger d’un tel imprévu est d’acheter une assurance médicale privée qui vous couvrira jusqu’à ce que vous receviez votre carte d’assurance maladie du Québec. Trouvez une assurance médicale privée Assurez-vous dans un premier temps de trouver une telle assurance avant votre arrivée au Canada ou dès les tous premiers jours … certaines compagnies offrent une telle assurance seulement si vous êtes au Canada depuis moins de 5 jours ! Soyez donc vigilant et ne tardez pas. De nombreuses compagnies d’assurance offrent une assurance médicale privée. Faites une recherche Google pour trouver une assurance médicale privée au Québec pour expatriés par exemple. Les compagnies d’assurance les plus connues sont notamment Croix Bleue, Sunlife, Desjardins, Manuvie, etc. Il y a en a d’autres, bien sûr. Vérifier leur site internet et contactez-les pour avoir une soumission. Couverture de l’ensemble de vos besoins Si vous arrivez au Canda avec une famille, assurez-vous que chaque membre de votre famille est couvert par cette assurance maladie privée. Assurez-vous également que l’assurance privée couvre vos frais médicaux jusqu’à l’obtention de la carte d’assurance maladie du Québec par chaque membre de votre famille. En d’autres termes, assurez-vous que votre assurance privée vous couvre depuis le jour de votre arrivée au Canada jusqu’à la réception de la carte d’assurance maladie du Québec,pour l’ensemble des membres de votre famille. N’hésitez pas à demander le type de soins couvert par l’assurance privée s’agit-il de tous les soins médicaux, ou seulement, par exemple, les cas d’hospitalisation, les cas de rapatriement, etc. ? Notez que les soins dentaires sont souvent exclus ou/et très chers à couvrir ! Si vous achetez une assurance privée dans votre pays d’origine, assurez-vous qu’elle couvre la majorité des coûts qui vous seront facturés au Canada en cas de besoins médicaux. Il est en effet probable que l’assurance privée de votre pays d’origine par exemple une mutuelle plafonne les montants de remboursements selon les coûts établis dans votre pays d’origine. Or, les coûts médicaux peuvent être plus élevés au Québec vous ne serez alors pas couverts pour le surplus… et le surplus peut dans certains cas être significatif. Renseignez-vous ! Le coût de l’assurance médicale privée pendant le délai de carence varie selon plusieurs critères le montant de votre couverture montant assurable, l’existence d’une franchise ou pas, le nombre de personnes couvertes par l’assurance, etc. À titre purement indicatif, comptez non pas en dizaines de dollars mais plutôt en centaine de dollars, voire plusieurs centaines de dollars selon le cas. Essayez notamment la simulation de la Croix Bleue que vous trouverez ici. Règle d’or à retenir En l’absence de couverture médicale de la RAMQ, les frais médicaux peuvent être très chers, plus chers que ce que vous pensez. Ne faites-pas l’erreur de ne pas avoir une telle assurance médicale. Vous n’êtes pas convaincue ? Lisez plutôt cet article Un touriste doit 130 000 $ au réseau de la santé » de La Presse du 17 septembre 2018 … être au mauvais endroit au mauvais moment. Soyez patient avant de trouver un médecin de famille Selon l’origine des expatriés, cela les surprendra souvent Trouver un médecin de famille peut être … très long ! La difficulté de trouver un médecin de famille Ne sous-estimez pas la difficulté de trouver un médecin de famille. Une grosse majorité de médecins n’acceptent plus de nouveaux clients ! Vous devez donc vous inscrire sur des listes d’attente… Faites les démarches aussitôt que possible pour vous inscrire sur une liste d’attente d’un médecin auprès du Guichet d’accès à un médecin de famille GAMF. Le gouvernement québécois vise à réduire le délai d’attente à quelques mois mais il est encore possible d’attendre plus d’un an avant de se voir attribuer un médecin de famille. Si vous avez une préférence pour un médecin en particulier, vous pouvez aussi vous inscrire sur la liste d’attente de ce médecin. Demandez-lui néanmoins son délai d’attente afin de mieux gérer vos propres attentes. Les alternatives dans l’attente d’un médecin de famille Le fait de ne pas avoir de médecin de famille ne veut pas dire que vous n’aurez pas droit à des soins en cas de besoin. Dans l’attente d’avoir un médecin de famille, plusieurs solutions s’offrent à vous Les pharmaciens Vous trouverez les pharmaciens en entrant dans un Jean Coutu », un Pharmaprix », un Uniprix », etc. Une partie de ces magasins est réservée aux pharmaciens. Le pharmacien pourra vous aider, mais n’oubliez pas qu’un pharmacien n’est pas un médecin il ne peut pas prescrire de médicaments. Les CLSC Centres locaux de services communautaires Les CLSC offrent entre autres des services de santé ainsi que des services sociaux courants soins infirmiers, prélèvements, vaccination, etc.. Consultez ici pour trouver le CLSC le plus proche de chez vous à Montréal ou ici pour trouver un CLSC dans la province du Québec. Info santé en composant le 811 Si vous avez un souci de santé, une inquiétude relativement à votre santé, appelez Info Santé, et des infirmières vous conseillerons et vous guiderons dans les démarches supplémentaires si besoin. Les cliniques d’accès rapides Ce sont les cliniques pour lesquelles vous n’avez pas besoin de prendre rendez-vous. Trouvez la clinique d’accès rapide la plus proche de chez vous à Montréal en cliquant ici ou encore ici pour trouver la clinique la plus proche de chez vous dans la province du Québec. Les urgences des hôpitaux Allez directement aux urgences des hôpitaux si vous avez réellement une urgence. Toutes visites non urgentes » par exemple pour un rhume ont pour effet d’engendrer des délais d’attente très longs pour ceux qui nécessitent véritablement des soins urgents… Soyez prêt à attendre près de 10 heures voire même plus si votre visite n’est pas urgente et si le service des urgences est encombré. Trouvez ici l’hôpital le plus près de chez vous. À ne pas confondre ! Notez également le numéro d’urgence 911 pour obtenir les services d’urgence tels que la police ; le service Incendie, le service Ambulance. À ne pas confondre avec le 811 d’Info Santé qui est mentionné plus haut ! Règle d’or à retenir Ne négligez pas la difficulté de trouver un médecin de famille. Néanmoins, des ressources gouvernementales existent pour avoir accès à un professionnel de la santé en tout temps. Familiarisez-vous avec le magasinage » Le magasinage » est une expérience pour les nouveaux expatriés francophones ! Votre première visite de magasins vous fera rapidement réaliser que vous êtes dans un autre monde ! Bonjour / Hi ! Voici les premiers mots que vous entendrez probablement en entrant dans une boutique. C’est une invitation à répondre en français ou en anglais, selon votre choix. Souvent, vous serez tutoyée, quel que soit votre âge Tu vas bien aujourd’hui ? ». Les premières fois, on se demande … si on connaît la personne et qu’on ne la reconnaît pas, si on l’a déjà croisée quelque part et qu’on ne s’en souvient pas, etc. Et puis, on s’y habitue -. Ajoutez les taxes sur tous vos achats ! Deux taxes s’appliquent sur tout achat que vous ferez au Québec la TPS Taxe sur les produits et services qui est de 5 %, et la TVQ Taxe de vente du Québec qui est de 9,975 % en février 2020. Le total de ces taxes représente presque 15 % du montant de votre achat. En conséquence, si vous achetez un vêtement affiché dans le magasin ou en ligne à 115 $, vous devrez payer un montant total de 132,25 $ 115 $ x 15 % = 17,25 $ lorsque vous passerez à la caisse. Ces taxes s’appliquent sur tout achat de biens et services, sauf pour de rares exceptions. L’exception la plus importante concerne vos produits alimentaires de base fruits, légumes, poissons, viandes, œufs, produits laitiers, pains et céréales. Attention, vous ne paierez pas de taxes sur ces produits mais vous paierez des taxes sur les produits qui ne sont pas considérés comme des produits de base, tels que par exemple sur les aliments chauffés pour la consommation pointe de pizza, poulet cuit, etc. Consultez le site de Revenu Québec pour plus d’informations. Et le pourboire! N’oubliez pas le pourboire le tip » lorsque vous recevez un service ! En plus des 15 % de taxes, ajoutez également un pourboire lorsqu’il y a un service attaché à votre achat. Le montant du pourboire est prédéterminé » selon le type de service mais dépend aussi bien sûr, de votre niveau de satisfaction du service. Il varie selon la profession voici quelques indications Dans un restaurant avec service à table La pratique est de donner au minimum 15 % de la facture totale AVANT les taxes. Une façon de faire un calcul rapide est soit de multiplier le prix de la TPS affichée sur la facture par 3 ou encore d’ajouter le montant des deux taxes TPS et TVQ et d’arrondir à la hausse pour s’assurer de donner les 15 %. Soyez néanmoins vigilant avec les machines de paiement par carte de crédit qui vous proposent de donner un certain pourcentage, car celui-ci est calculé APRÈS l’application des taxes ! Dans un restaurant où on se sert soi-même, donnez environ 10 % de la facture avant les taxes si le cœur vous en dit. Dans tout établissement où votre commande est passée au comptoir par exemple, McDonald, Tim Hortons, etc., le pourboire n’est pas obligatoire même si un petit bol placé à côté de la caisse vous y invite, histoire de vous faire sentir mal si vous ne le faites pas -. Dans un bar Pensez aussi à donner 15 % avant les taxes. Si vous achetez une boisson peu coûteuse dans un bar par exemple, une bière à 5 $, il est recommandé de laisser 1 $ à la barmaid ou au barman, même si ce dollar dépasse largement les 15 % de pourboire ! Chez le coiffeur Il est de bon ton de laisser un pourboire d’environ 10 % de votre facture ou plus si vous le souhaitez. Au chauffeur de taxi Pensez à laisser 5 à 10 % selon le service fourni par le chauffeur et, si vous le souhaitez, 1 $ par valise ou sac porté, comme à l’hôtel. En ce qui concerne les chauffeurs Uber, il est aussi possible de laisser un pourboire d’environ 2 $ par le biais de l’application, si vous le souhaitez. Au livreurse Au moment de la livraison de votre repas, il est d’usage de laisser un pourboire représentant 10 % de la facture sauf si le pourboire a déjà été inclus lors de la commande. S’il s’agit de la livraison de votre épicerie, pensez à laisser 1 ou 2 $ au livreur, même si des frais de livraison vous ont été facturés. Attendez-vous à réapprendre à faire votre épicerie ! Les chances que vous ne retrouviez pas les marques et les produits dont vous avez l’habitude sont assez élevées, surtout à l’épicerie. Les produits sont souvent vendus par une autre marque et, en conséquence, l’emballage est différent. Habituez-vous au nouveau kilo de farine ou encore à votre nouvelle barre de chocolat préféré ! Votre première épicerie risque d’être assez longue 🙂 prévoyez d’y consacrer du temps ! Adaptez-vous également aux unités de mesure nord-américaines livre » au lieu de gramme et kilo, tasse culinaire » au lieu des grammes, pouce » ou pied » au lieu des centimètres, mètres, etc.. Par exemple, les légumes sont vendus à la livre. Sachez qu’une livre équivaut à environ 453 grammes. Attendez-vous également à ce que vos habitudes alimentaires soient bouleversées puisque vous ne trouverez pas certains de vos produits requis pour votre recette ou ils seront très chers. Par exemple, la baguette, le fromage, le vin sont très chers au Québec. Par ailleurs, vous ne trouverez pas ou très difficilement, par exemple, une pâte brisée que vous connaissez en épicerie. Acceptez de changer vos habitudes culinaires. À défaut, votre budget alimentation risquera de vous coûter cher ! Pour avoir une idée du prix d’un panier d’épicerie, regardez notamment les circulaires c’est-à-dire les promotions en vigueur des supermarchés tels que Métro, Provigo, IGA, Maxi, Super C, etc. Trouvez les circulaires en ligne en allant sur chacun des sites internet de ces magasins. Enfin, sachez que l’alcool s’achète dans les magasins de la Société des Alcools du Québec ou SAQ ». La bière s’achète, quant à elle, dans une épicerie ou un dépanneur ». Un dépanneur n’est pas celui qui va venir réparer votre voiture mais est plutôt une petite épicerie qui reste ouverte tard le soir! Règle d’or à retenir Vous allez devoir reconstruire l’ensemble de vos repères. Autant le savoir d’avance ! Ayez conscience de vos obligations hivernales La plupart des expatriés ne sont pas habitués à vivre avec autant de neige l’hiver ! Avec la neige, viens une série d’obligations afin d’éviter toute responsabilité potentielle ! Habillez-vous de façon adaptée ! Apprenez à vous habiller en fonction du froid, par épaisseur. Il est préférable d’avoir plusieurs épaisseurs de vêtements plutôt qu’un gros pull-over chaud. Au Québec, il fait froid à l’extérieur mais les habitations, magasins et transports publics ont plutôt tendance à être surchauffés. Les chauds/froids sont nombreux soyez prêt à retirer et remettre des épaisseurs. N’oubliez pas d’avoir des gants, un bonnet et un cache-nez. L’hiver, ils sont essentiels ! Vous l’apprendrez rapidement. Enfin, choisissez des bottes d’hiver adaptées, suffisamment chaudes pour les grands froids par exemple pour les – 25 degrés, qui ne glissent pas sur la glace et qui sont imperméables et facilement lavables. Vous vous éviterez des chutes et des membres cassés ! Sachez que la neige combinée avec du sel laisse des traces blanches sur des bottes en cuir. Les bottes d’hiver en cuir sont plutôt à éviter, à moins bien sûr qu’ils s’agissent de bottes d’intérieur. Vous apprendrez rapidement à vous promener avec vos chaussures de ville dans votre sac à main ou tout du moins à portée de main ! Respectez les exigences Avant tout chose, assurez-vous de maintenir une température raisonnable environ 15 ou 16 degrés dans toute habitation ou pièce de votre logement, même si elle est non habitée ou utilisée. L’objectif est de faire en sorte que les tuyaux de plomberie ne gèlent pas lors de période de très grands froids. Si tel est le cas, vous n’aurez plus d’eau dans votre logement et il vous faudra appeler un plombier pour qu’il réussisse à dégeler les tuyaux. Outre les frais de plombier qui peuvent monter très, très vite, le risque est également que les tuyaux cassent à cause du gel et que vous ayez un dégât des eaux en plein hiver. C’est une situation dans laquelle personne ne veut être. Dans le même ordre d’idée, vous ne pouvez pas vous absenter plusieurs jours l’hiver sans vous assurer qu’une connaissance vienne vérifier l’intérieur de votre logement en votre absence ex pour éviter le gel des tuyaux. Cette exigence de visite régulière de votre logement en votre absence l’hiver est requise par votre compagnie d’assurance. Assurez-vous de contacter votre assurance et de vérifier le délai d’absence autorisé. Enfin, déneigez ou faites déneiger l’allée devant votre maison afin d’éviter la chute d’une personne empruntant votre allée ex le facteur, etc.. Équipez votre voiture pour l’hiver ! Vous avez l’obligation d’avoir des pneus d’hiver sur votre voiture pendant une période préétablie au cours de l’hiver généralement dès le 1er décembre jusqu’au 15 mars de chaque année. Assurez-vous de connaître les dates en consultant le site de la Société de l’assurance automobile du Québec ou SAAQ » qui ne doit pas être confondue avec la SAQ – la Société des alcools du Québec !. À défaut d’avoir de tels pneus d’hiver, vous encourez une amende de 200 $ à 300 $, plus les frais applicables. Votre voiture doit également être équipée d’un ballet à neige, d’une pelle, de lave-glace, d’une raclette pour enlever la glace, d’un kit de sécurité et de premiers soins incluant un triangle et une blouse réfléchissante, et le minimum de survie en cas d’immobilisation de votre voiture et de délais d’attente. Par exemple, pensez à avoir une couverture, de l’eau et un peu de nourriture, de type barre de céréales. Prenez cela au sérieux, ce n’est pas fantaisiste. Enfin, attention au stationnement de votre voiture dans les rues au cours de l’hiver. En période de déneigement à la suite d’une tempête de neige, votre voiture devra être déplacée lorsque la ville l’indique au moyen de panneaux de signalisation temporaires. Si vous êtes absente de façon prolongée, vous ne serez pas en mesure de voir ces panneaux et votre voiture sera emmenée à votre insu par la fourrière. Des frais vous seront facturés. En cas d’absence prolongée, il est préférable de louer un espace de stationnement privé pour éviter de retrouver votre voiture à la fourrière ! Règle d’or à retenir Si le froid et la neige s’associent avec sport d’hiver, ils peuvent aussi avoir des conséquences dramatiques. Ne les sous-estimez pas. Les meilleures façons de se déplacer au Québec et à Montréal Le Québec, au même titre que l’Amérique du Nord, est le royaume de la voiture. Les expatriés habitués au train vont devoir changer leur façon de voyager. Le coût des transports Vérifiez le coût des transports, vous pourriez être désagréablement surpris ! Le transport par avion, train ou bus est plutôt onéreux au Canada, le Québec inclus. Comparez les prix des diverses options avant de finaliser un achat de transport. Le bus et l’avion sont les formules les plus courantes, le train est quant à lui une option moins utilisée bien que disponible également. Air Canada et Air Transat sont les compagnies aériennes canadiennes les plus connues. Des low-costs » compagnies aériennes à faibles coûts commencent doucement à faire leur apparition dans cette compagnies de bus les plus connues au Québec sont Orléans Express et Greyhound. Vous pouvez aussi utiliser la plateforme pour trouver un bus pour votre le train, consultez le site de Via covoiturage existe mais les plateformes existantes ex ou n’ont pas la notoriété de Le covoiturage est néanmoins assez populaire pour ceux ou celles qui n’ont pas de partage de voiture avec Communauto est très populaire dans les centres urbains ex Montréal. Vérifier néanmoins auprès de cette entreprise ses critères d’admissibilité pour devenir membre. Des restrictions spécifiques s’appliquent pour les nouveaux expatriés puisqu’il faut dans certains cas démontrer votre historique de le métro ou le bus à Montréal, je vous invite à consulter la Grille tarifaire sur le site de la Société de Transport de Montréal ou STM » ainsi que les lignes de transport cette grille tarifaire, le trajet en bus pour 1 personne Aéroport Trudeau – Centre-ville de Montréal coûte au moment de la rédaction de ce guide 10 $ et un trajet par bus ou métro sur l’île de Montréal coûte 3, 50 $. En revanche, vous pouvez prendre une carte mensuelle qui vous autorise l’utilisation illimitée des bus et métro sur l’île de Montréal sauf exception pour 86,5 $/mois. Notez aussi que des tarifs réduits existent pour les enfants, les étudiants et les personnes de plus de 65 ans. La location de voiture est très populaire. La plateforme est utile pour trouver les offres proposées entre les différents fournisseurs de voitures de location Avis, Hertz, Entreprise, Budget, Discount, etc. Trouvez son chemin à Montréal Ne vous fiez pas uniquement au nom d’une rue montréalaise pour arriver à destination ! Les rues des villes nord-américaines peuvent être très longues, s’étalant parfois sur plusieurs kilomètres. Par exemple, les rues Sainte-Catherine, Saint-Denis et Saint-Laurent de Montréal s’étalent chacune sur plus de 11 km ! La rue Sherbrooke de Montréal fait quant à elle plus de 30 km de long ! Connaître le nom de la rue de votre destination est un bon point de départ, mais ce n’est pas suffisant ! Assurez-vous de connaître également la rue perpendiculaire la plus proche de votre destination ex rue Ste-Catherine, coin St-Denis. Cela vous permettra de savoir exactement où vous devez aller et vous évitera de vous retrouver à l’autre bout de la ville de façon imprévue ! Allez-vous coté Est ou côté Ouest de Montréal ? La ville de Montréal est divisée en deux l’est de la rue St-Laurent, et l’ouest de la rue St-Laurent. Puisque des rues traversent Montréal d’Est en Ouest ex la rue Sherbrooke, la rue Ste-Catherine, etc., assurez-vous de savoir si vous êtes du côté Est ou du côté Ouest de ces rues. Par exemple, il y a le 850, rue Saint-Catherine Est et le 850, rue Ste-Catherine Ouest. Ne vous trompez pas ces deux adresses sont assez éloignées ! Sachez que l’Est de Montréal est plutôt francophone alors que l’Ouest de Montréal est plutôt anglophone même si l’usage du français et de l’anglais est présent dans toute la ville. Règle d’or à retenir Assurez-vous de comparer les coûts de transport si votre budget est limité ainsi que l’adresse exacte de votre destination ! N’oubliez pas non plus… Le plus gros effort des expatriés sera de s’adapter à la culture canadienne et québécoise, en adoptant les règles sociales québécoises. Ne sous-estimez pas le coût de la vie au Québec Le coût de logement est raisonnable par rapport à d’autres grandes métropoles mais ne vous méprenez pas le coût de la vie ne doit pas être négligé épicerie, transport, restaurant autre que les fast-food, etc.. Les salaires québécois reflètent néanmoins ce coût de la vie. Notez qu’il existe des magasins réputés être bon marché », que ce soit pour l’épicerie ou autres Dollarama, Costco, Winners, etc.. Regardez aussi le site pour tout achat d’occasions. Selon votre pays d’origine, les premiers mois au Québec – sans salaire québécois – peuvent être onéreux. Assurez-vous d’avoir un budget de subsistance reflétant le coût de la vie québécoise et couvrant une période de 6 à 8 mois sans rentrées d’argent au Québec. N’apportez pas vos appareils électriques au Canada ! Les appareils électriques fonctionnent sur du 110 V au Canada et non pas sur du 220 V. Si vous amenez vos appareils électriques exigeant du 220 V, vous serez obligés de vous procurer un transformateur pour pouvoir les utiliser ! Vous pourrez cependant apporter votre ordinateur et votre téléphone car ils sont généralement utilisables sur 110 V jusqu’à 230 V. Il vous faudra tout de même acheter un adaptateur car les prises électriques ne sont pas les mêmes en Amérique du Nord par rapport à d’autres régions du monde ! Bref, à moins d’être un pro en électricité, il est plus sage de se départir de tous vos appareils requérant du 220 V et de faire une croix sur vos bons appareils de cuisine, de repassage, de nettoyage, etc. Vous en trouverez au Québec, même si le choix risque d’être restreint et le prix très élevé ! Adaptez-vous à un nouveau rythme de vie Nouveau fuseau horaire Tout d’abord, adaptez-vous à votre nouveau fuseau horaire et attention au moment du changement d’heure le changement d’heure au cours de l’automne et au printemps ne s’effectue pas en même temps que dans d’autres pays. Pendant quelques semaines, vous pourriez avoir un décalage d’une heure par rapport à votre fuseau horaire habituel. Les jours fériés Vérifiez également les jours fériés au Québec, qui sont sûrement – au moins en partie – différent des jours fériés de votre pays d’origine sur le site d’Entreprise Québec. Les journées de travail Les journées de travail ont tendance à commencer dès 7 h du matin pour certaines professions, et généralement entre 7 h 30 et 9 h. La durée d’une semaine normale de travail est habituellement de 40 heures, mais – selon les secteurs d’activité et les types d’emploi – ce nombre peut varier. Par exemple, certaines entreprises offrent des semaines de travail de 35 heures. L’heure des repas Les heures des repas ont également tendance à être plus tôt par rapport à d’autres régions du monde. Par exemple, le dîner » québécois se prend vers midi et le souper » québécois peut se prendre aussi tôt que vers 17 h ! Repensez vos habitudes sociales Les expatriés devoir aussi repenser leurs habitudes sociales car des pratiques usuelles dans leur pays d’origine peuvent être déplacées au Québec. Par exemple, pour monter dans un transport en commun bus ou métro, la règle est de se mettre l’un derrière l’autre et non pas de se masser devant la porte du bus et jouer du coude. Cette même règle s’applique dans toute situation de file d’attente. Il est également une pratique d’enlever vos chaussures lorsque vous entrez chez quelqu’un. Laissez vos chaussures à la porte d’entrée. Quant aux normes de séduction, là encore des ajustements seront nécessaires. Les bonjour », ça va » sont – disons – peu efficaces. Soyez différent ! Une adaptation vous sera aussi nécessaire pour comprendre le langage québécois en matière de rencontres et de couple. Avoir une date », fréquentez quelqu’un » font référence à une étape précise de l’évolution d’un couple mais pas nécessairement celle que vous pensez. Il serait trop long de la décrire ici. En cas de doute, faites une recherche Google pour vous assurer de bien comprendre un terme, une expression ou encore un mot dans un contexte particulier. Règle d’or à retenir Ne croyez pas que vos habitudes de vie et vos façons de faire sont internationales. Remettez-vous en question. Pour conclure Vous êtes de futurs expatriés ou des expatriés nouvellement arrivés à Montréal ? À vous de jouer maintenant, une étape à la fois. Comme disait Jean de Lafontaine, rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Pensez aussi qu’une personne avertie en vaut deux. Bon voyage, quel qu’il soit ! Pour vos commentaires ou suggestions, n’hésitez pas à me contacter à contact . 445 371 369 147 136 495 103 110

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